Bruges-La Panne - Philipsen : «Le contact avec Merlier ? Dommage, mais...»
C'était chaud ! Si Jasper Philipsen a poursuivi sur sa lancée de Milan-San Remo et remporté ce mercredi la Classic Bruges-La Panne, conservant ainsi son titre acquis ici-même l'an passé, le sprinteur d'Alpecin-Deceuninck a bien failli aller au sol dans un sprint final plus que houleux, notamment avec Tim Merlier (Soudal Quick-Step). Les deux Belges, épaules contre épaules à 200m de la ligne au moment de lancer leur sprint, ont frôlé la catastrophe. Mais après un beau numéro d'équilibriste, Philipsen a pu reprendre sa marche en avant et conclure le bon travail de son équipe tout au long d'une journée insipide.
Vidéo - Jasper Philipsen et Merlier se sont accrochés dans le sprint
Quatre jours après avoir remporté son 1er Monument, Milan-San Remo, Jasper Philipsen s'est offert la #ClassicBruggeDePanne pour la 2e année consécutive au terme d'un sprint très houleux ! Jason Tesson termine 4e. À retrouver sur https://t.co/hItDtvxPXA pic.twitter.com/F8SWxTc1x6
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) March 20, 2024
"Je suis peut-être dans ma meilleure forme..."
Jasper Philipsen est revenu sur ce fait de course en interview. "J'ai pu reprendre des positions et j'étais dans la roue de Merlier. C'est presque la meilleure roue que vous puissiez avoir. Van Poppel a alors pris la tête et j'ai voulu passer par la gauche, mais là je suis entré en contact avec Tim Merlier. C’est dommage, mais heureusement, j'ai pu garder mes jambes immobiles à temps avant que quelque chose n'arrive et nous avons quand même pu faire un bon sprint. Dans un tel sprint, il faut garder la tête froide et prendre la bonne décision. Quand on est frais, c'est plus simple", a-t-il expliqué.
Vainqueur de sa deuxième Classique WordTour en l'espace de quatre jours, celui que l'on considère comme le meilleur sprinteur du monde est "peut-être dans sa meilleure forme", de son propre aveu. "Tout se passe bien, mais je suis heureux que cela ait encore fonctionné aujourd'hui. C'était un bon travail d'équipe, car tout le monde était frais dans le final. Parfois, c'est une loterie, mais heureusement, nous avons réussi avec l'équipe". De quoi se projeter avec confiance vers les grosses échéances qui sont encore à venir. "J'espère remporter une belle victoire ce printemps, car il n'y a que des courses importantes qui arrivent. C'est déjà un grand succès, donc tout ce qui viendra, ce sera la cerise sur le gâteau. Samedi, j'ai eu mes meilleures jambes de tous les temps, mais ici, il n'est pas nécessaire d'être à 110 % pour gagner. Il faut aussi de la chance et de bonnes jambes", a conclu Philipsen, lucide.