Urko Berrade : «Ce n'est pas le fruit du hasard...»

L'Equipo Kern Pharma est sur un petit nuage sur cette 79e édition de La Vuelta. Après les deux succès de Pablo Castrillo, l'équipe espagnole invitée a levé les bras une troisième fois grâce à la victoire d'Urko Berrade sur cette 18e étape. Parti dans la très grosse échappée du jour, le Navarrais de 26 ans a profité de la supériorité numérique de son équipe dans le final pour venir s'imposer en solitaire dans les rues de Maeztu. Un grand exploit pour Berrade, qui remporte là sa première victoire chez les professionnels.

"Depuis le début de la saison, nous avions La Vuelta en tête"

"Sans aucun doute, c'est un rêve. L'étape la plus proche de chez moi, avec toute ma famille qui me regarde, mes amis, dans les dernières jours de La Vuelta... Avec si peu d'opportunités restantes, il semblait compliqué d'obtenir une étape. J'ai été proche dans d'autres, mais c'est incroyable", déclare Berrade à l'arrivée. "Après l'ascension la plus difficile de la journée, nous avions la supériorité numérique et j'ai contrôlé le groupe pour que Pau Miquel puisse avoir sa chance en tant que coureur rapide. Mais à la fin, dans la dernière montée, alors que tout le monde était cuit, ils m'ont dit : ‘Vous avez tous une chance, essayez.’ J'ai essayé à partir de là, presque sans regarder en arrière. Ils m'ont dit : ‘Jusqu'à la ligne d'arrivée, jusqu'à la ligne d'arrivée.’ Je ne me considérais pas comme un vainqueur avant d'avoir franchi la ligne d'arrivée. Il ne fait aucun doute que cette victoire est le fruit d'un travail considérable que nous avons effectué précédemment. Depuis le début de la saison, nous avions La Vuelta en tête. Nous avons fait une préparation impressionnante et ce n'est pas le fruit du hasard. Au début de La Vuelta, Juanjo Oroz, le directeur de l'équipe, m'a dit : ‘Tu dois devenir célèbre.’ Et c'est difficile pour moi parce que je ne suis pas très à l’aise avec les médias, mais je pense qu'avec cette victoire, j'ai peut-être une chance."