Ben O'Connor : «J'ai besoin d'être à mon top absolu ce mardi»

Comme lundi dernier, c'est en tant que leader du Tour d'Espagne que Ben O'Connor passe la seconde journée de repos de cette 79e édition de La Vuelta. Si sa marge sur Primoz Roglic (Red Bull - BORA-hansgrohe) s'est considérablement réduite ( de3'53" à 1'03"), l'Australien peut encore rêver de remporter cette Vuelta, même s'il ne va pas attaquer la troisième semaine avec la faveur des pronostics tant il reste des étapes de montagnes difficiles à affronter, ainsi qu'un contre-la-montre qui ne lui sera pas favorable. Ce lundi, à la veille de reprendre la route, le coureur de la Decathlon AG2R La Mondiale Team a livré ses sentiments lors d'une conférence de presse.

"Le podium, ça a toujours été l'objectif"

"Débuter la dernière semaine d'un Grand Tour en tant que leader, c'est génial et spécial. Je ne m'y attendais vraiment pas, mais je suis fier d'être dans cette position. La prise du maillot a amené un pic d'excitation, et maintenant, il faut travailler dur pour le garder autant que possible", commence par confier Ben O'Connor, avant d'expliquer ce qu'il va principalement retenir de ces nombreux jours passés avec le maillot rouge sur les épaules.

"Mener une course par étapes est une expérience complètement différente et que je n'avais jamais eu la chance de connaître avant. J'étais monté sur le podium de courses par étapes, j'ai même été proche d'en gagner, mais je n'avais jamais été en tête d'un Grand Tour. Ce que je vais retenir principalement de ça, c'est l'approche mentale de toute l'équipe et comment nous travaillons ensemble", explique celui qui est désormais l'Australien à avoir gardé le plus longtemps (10 jours) un maillot de leader sur une course de trois semaine. S'il pense fatalement à la victoire finale, le quatrième du dernier Tour d'Italie a surtout un autre but en tête : le podium ! Et avec 2'44" d'avance sur le quatrième, Richard Carapaz (EF Education-EasyPost), à six jours de l'arrivée à Madrid, Ben O'Connor peut vraiment espérer finir pour la première fois de sa carrière dans les trois premiers d'un Grand Tour.