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Quentin Pacher : «La combativité, ça n'était pas l'objectif»

Tour de France
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : Sirotti

N'alignant aucun sprinteur sur ce Tour de France 2024, la formation Groupama-FDJ doit miser sur les échappées pour briller sur les étapes de plaine. C'est ce qu'elle a essayé de faire ce jeudi entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot, plaçant même deux coureurs, Valentin Madouas et Quentin Pacher, dans le quatuor qui a ouvert la route pendant 140 kilomètres. Malheureusement pour eux, les équipes Alpecin-Deceuninck et Movistar Team n'ont jamais relâché l'étreinte et les quatre échappés ont rapidement compris que leur tentative était vouée à l'échec, la jonction s'étant faite à plus de 40 bornes du but. La Groupama-FDJ est toutefois sortie de cette 12e étape avec un lot de consolation, Quentin Pacher ayant reçu le prix de la combativité.

Ancien de la Groupama-FDJ, Démare a été déclassé ce jeudi

 

"Pour un puncheur, les opportunités ne sont pas légion, mais il y en a"

Le Girondin a débriefé sa journée sur le site de l'équipe managée par Marc Madiot. "L’objectif était de gagner l’étape, c’est clair, mais le fait qu’on ne soit que quatre et que la marge soit réduite dès le début n’a pas favorisé nos chances. Au départ, on y croyait, sinon ça ne sert à rien de prendre le départ. Il y a eu une vraie bataille pour prendre l’échappée, ce n’est pas parti au kilomètre 0 avec les seuls volontaires. Le début d’étape était assez vallonné, et propice à ce qu’une bonne échappée se dégage", commence par expliquer le trentenaire.

"On voulait rester à portée de fusil du peloton dans les bosses afin que ça permette à d’autres équipes de relancer la course. On avait toujours l’espoir que des mecs frais ressortent, que le groupe gonfle à huit-dix coureurs, et que ça soit un peu la pagaille derrière, mais ça n’a pas été le cas. On a passé les bosses et le peloton nous a tenu à la gorge. On avait plus de 47,5 km/h de moyenne au compteur quand on s’est fait revoir, on n’a pas chômé en route. Il y a eu un vrai bras de fer, mais ce n’était pas le jour. La combativité ? Ce n’était clairement pas l’objectif, qui est de gagner des étapes. Pour un puncheur, les opportunités ne sont pas légion, mais il y en a, l'étape de Bologne (dont il a fini 3e, ndlr) l'ayant prouvé. On va retenter autant de fois qu’on le pourra", ajoute et conclut Quentin Pacher.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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