Matthew White : «Dylan Groenewegen, pas une surprise...»

Matthew White était forcément un directeur sportif heureux à l'arrivée de la 6e étape de ce Tour de France 2024. Celui qui est également Directeur de la course et de la Haute Performance au sein de la Team Jayco Alula pouvait en effet se réjouir de la victoire de son sprinteur Dylan Groenewegen. Le champion des Pays-Bas est venu décrocher à Dijon son sixième bouquet sur la Grande Boucle, son premier depuis 2022. L'ancien coureur de l'US Postal ou de la Cofidis est revenu sur ce beau succès qui entretien la dynamique  exceptionnelle de la formation australienne depuis juin. "Pour nous et la structure, évidemment que gagner sur la plus grande course du monde, c'est énorme. En tant qu'équipe, on a gagné neuf fois sur les deux dernières semaines ! ", s'est-il félicité.

"Beaucoup de respect pour Dylan, c'est un grand et vrai leader"

Après deux premiers sprints frustrants lundi (5e) et mercredi (12e), Groenewegen a enfin pu exprimer sa vitesse ce jeudi. "Ce n'est pas une surprise, mais c'est le Tour de France ! Vous avez besoin que beaucoup de choses tournent bien pour gagner. Le premier jour (lundi), il n'a pas pu sprinter, et il fait 5e. Hier (mercredi), on a fait une erreur dans l'exécution du sprint. Mais aujourd'hui (jeudi), les gars ont tout bien fait, Dylan a eu l'opportunité de montrer à quel point il est rapide, et ça débouche sur une grande victoire. Dylan, à son âge, est un coureur plus robuste, il a beaucoup d'expérience et il connaît très bien son corps. C'est génial de le voir voler comme ça."

"Ce n'était pas sa meilleure saison jusqu'ici, il a été malade au Saudi Tour, et ensuite il a eu un nombre incalculable de podiums avant de lever les bras . Mais ce dernier mois a été très bon. Il a remporté de belle manière son championnat national, il est arrivé ici en sachant qu'il était dans une grande condition et qu'il avait de la vitesse à revendre. J'ai beaucoup de respect pour Dylan, et la journée d'hier en est un bon exemple. Quand les choses se sont mal passées, il n'a blamé personne, il a pris ses responsabilités en disant que c'était lui qui avait fait une erreur, mais qu'on pouvait faire mieux le lendemain. C'est un signe d'un grand et vrai leader", a conclu Matthew White.