Marc Madiot : «Il faut se méfier des choses trop limpides...»

La Groupama-FDJ est toujours à l'attaque et à la recherche de sa première victoire sur les routes du 111e Tour de France. Ce samedi, sur la 14e étape et premier opus pyrénéen, c'est David Gaudu qui s'est porté à l'offensive sur un terrain à sa convenance. Clairement l'un des meilleurs grimpeurs de l'échappée, le Français avait un beau coup à jouer dans la dernière ascension du jour, le Pla d'Adet. Malheureusement pour le Breton, comme lors de l'étape du Galibier, l'équipe UAE Team Emirates en a décidé autrement pour mettre sur orbite Tadej Pogacar, qui a signé un 2e succès et conforté son maillot Jaune. Pas de quoi frustrer son manager Marc Madiot, qui est resté combatif et optimiste pour la suite du Tour à notre micro après l'arrivée. 

"Si tu commences à les regarder et que tu ne fais rien, tu es mort. Donc il faut retourner au charbon"

"On ne pourra pas nous faire le reproche de ne pas essayer. Et il faut continuer d'essayer. Si c'est impossible de gagner avec Pogacar et Vingegaard ? Cela dépend de leurs équipes. Si ils bloquent la course et durcissent pour faire le final, on n'a quasiment aucune chance. Mais si ils laissent un peu de mou, on a une option pour la victoire d'étape. De toute façon, on n'a pas d'autres options, donc on reste là-dessus, c'est tout... Il ne s'est pas passé ce que j'aurais espéré, mais c'est pour beaucoup de gens comme moi", a-t-il souligné, avant de revenir sur la stratégie payante de la formation UAE Team Emirates ce samedi.

"Ils en ont de la chance de pouvoir appliquer les plans qu'ils ont en magasin. Mais ils sont surtout plus forts, c'est tout, il n'y a pas photo. Donc il faut continuer de faire ce qu'on fait, et peut-être qu'à un moment ils vont oublier de mettre en route. Il y a bien une fois où ça va passer. Si c'est fustrant ? Il y a toujours eu des gens forts. Il faut essayer de se battre et ne surtout pas renoncer. Si tu commences à les regarder et que tu ne fais rien, tu es mort. Donc il faut retourner au charbon. Il n'y a que ceux qui essayent qui auront quelque chose", a répété le dirigeant mayennais.