Julien Bernard : «Et à la fin, c'est Pogacar qui gagne...»

Julien Bernard (Lidl-Trek) s'est exprimé après l'arrivée de la 19e étape du Tour de France, ce vendredi, une étape particulièrement dure : "Dure, c'est un euphémisme. C'est parti très très fort, avec un groupe très fort de vingt coureurs je crois. Et un tempo assez élevé dès le pied du Col de Vars, le peloton a même explosé avant le pied je crois. On s'est vite retrouvé à pas beaucoup. Après encore un gros tempo dans la Bonette, moi j'ai juste essayé de suivre Cicco (Giulio Ciccone) le plus longtemps possible, et puis après... Les journées passent et s'accumulent dans les jambes, donc il faut penser aussi au lendemain".

"On passe la Bonette un petit peu asphyxié"

Non seulement la montée de la Bonette fut compliquée, mais également sa descente : "Oui, on passe la Bonette un petit peu asphyxié, un petit peu en dette d'oxygène, donc les premiers virages il faut être assez concentré pour bien les prendre, c'est vrai qu'on peut vite faire une faute. En plus j'étais dans le groupe avec Felix Gall qui faisait vraiment la descente très très fort pour essayer de perdre le moins de temps possible, donc c'est souvent dans des situations comme ça qu'on commet des erreurs. Heureusement personne en a fait donc tant mieux".

Aujourd'hui il y a encore eu des échappés, mais ce sont encore des grands leaders qui gagnent. "Oui, ça on s'en doutait un petit peu. Au final UAE a préféré faire un tempo assez fort, et à la fin c'est Tadej qui gagne donc chapeau à eux". C'est une fin de Tour très dure, comme on a rarement vu : "Oui c'est vrai qu'on a l'habitude d'avoir deux dernières étapes un tout petit peu plus faciles, mais là faut faire avec. Ça va couronner les hommes forts, donc voilà c'est aussi sympa d'avoir des Tours un peu différents, et pas tous les ans la même chose".