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Daniel Felipe Martinez : «Une grosse bataille pour le podium»

Tour d'Italie
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @giroditalia

Daniel Felipe Martinez est toujours dans les clous pour monter pour la première fois sur le podium d'un Grand Tour ! Aux avant-postes depuis le début du Tour d'Italie, le grimpeur colombien est pour l'instant troisième, très loin de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), l'incontesté et intouchable maillot rose, mais tout près du deuxième, le Britannique Geraint Thomas (INEOS Grenadiers), sur lequel il n'a que 15 secondes de retard. À l'aube de la dernière semaine de course, le leader de la BORA-hansgrohe pense forcément à passer devant le vainqueur du Tour de France 2018, tout en ayant un oeil dans son rétroviseur puisque l'Australien Ben O'Connor (Decathlon AG2R La Mondiale Team), actuellement quatrième, n'est pointé qu'à 47 secondes.

Les mots de Daniel Martinez avant la 3e semaine du Giro

 

"J'ai beaucoup d'excitation et de motivation avant cette dernière semaine"

"Ça va être une grosse bataille pour les deuxième et troisième places. Mes sensations sont bonnes jusqu'à maintenant et je suis content de la situation dans laquelle je me trouve. Je suis bien sûr un peu fatigué, mais j'ai beaucoup d'excitation et de motivation avant cette dernière semaine du Tour d'Italie. C'est la plus difficile de ce Giro, on sera beaucoup en haute montagne et la fatigue va se faire sentir", a déclaré Daniel Felipe Martinez ce lundi en conférence de presse.

 

"J'ai travaillé vraiment dur pour monter sur le podium"

Interrogé sur la dernière semaine, le champion de Colombie du contre-la-montre estime que "toutes les étapes seront importantes, spécialement les deux prochaines dans les Dolomites et celle de samedi, avec la double ascension du Monte Grappa. Selon moi, cette dernière est l'étape la plus difficile de ce Giro car le Monte Grappa est une ascension très difficile. Elle sera décisive pour le classement général et c'est clair que je donnerai le meilleur de moi-même ce jour-là. J'ai travaillé vraiment dur pour monter sur le podium, je suis arrivé sur ce Giro avec cet objectif, mais il y a encore une longue route jusqu'à Rome", conclut le coureur de 28 ans.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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