Hugo Hofstetter : «Pithie, il n'en a rien à foutre des autres»

Hugo Hofstetter, le sprinteur français de la formation Israel-Premier Tech, a terminé 13e de la 11e étape du Giro d'Italia. L'arrivée au sprint a vu l'Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek) s'imposer et décrocher sa deuxième victoire sur cette 107e édition, alors que le Français s'est montré mécontent au micro d'Eurosport après l'étape. Le coureur français a reproché l'attitude dangereuse du Néo-Zélandais Laurence Pithie (Groupama-FDJ) au sprint. 

"Des mouvements doivent être sanctionnés"

Alors que la sécurité des coureurs au sein du peloton professionnel est au cœur des débats, Hugo Hofstetter, a abordé le sujet après la 11e étape. “Malheureusement, on avait parlé l’autre fois avec Colin (Bourgeat, journaliste pour Eurosport, ndlr) qui a fait une conférence et on a dit que ce n’était pas une bonne idée qu’il n’y ait pas de sanctions avec les caméras. Je pense qu’il y a des mouvements qui doivent être relevés, revus et qui doivent être sanctionnés.” a-t-il commencé.

Avant de souligner l’attitude dangereuse de Laurence Pithie lors des sprints. "Déjà l’autre fois par exemple, pour ne pas le citer mais Laurence Pithie est venu à l'intérieur a 80km/h, là il y a tout le peloton qui l’a encore vu à 3km de l’arrivée… Mais le problème c’est que tu as envie d’être respectueux de freiner mais quand tu vois des mouvements comme ça, tu as envie d’envoyer chier. Le problème c’est qu’il faut sanctionner ce genre de mouvements et ce genre de mec qui est dangereux pour le peloton et ça amène les chutes comme il y en a eu là, à 500 ou 700 mètres de l’arrivée (amenant notamment Fabio Jakobsen à terre, ndlr). Il y en a qui vont à gauche, à droite, et qui en ont rien à foutre donc au bout d’un moment ça fait chier.” à continuer le Français, mécontent.

"Tu vas lui parler et le mec te dit que ce n’est pas de sa faute"

Hugo Hofstetter a ensuite expliqué le sprint de ce mardi et l’attitude de Laurence Pithie : “En fait, il y a eu le rétrécissement de la route là, à 5km et c’est le seul qui ne freine pas. Il vient à l'intérieur et il n’en a rien à foutre des autres… Déjà l’autre fois, on était à 80km/h dans la descente et il me fait l’intérieur… Le problème aussi c’est que tu vas lui parler et le mec te dit que ce n’est pas de sa faute. Au bout d’un moment, il faut réagir et il faut juste sanctionner ce genre de mouvement et bien visionner les 3/5 derniers kilomètres et voir qui est vraiment trop dangereux, puis mettre des sanctions.” a conclu le Français.