Remco Evenepoel : «Une fierté, une dinguerie... incroyable»

Pour sa deuxième participation aux Jeux olympiques, Remco Evenepoel a été chercher l'or sur le contre-la-montre de ces JO de Paris. Impressionnant et régulier tout au long du parcours, le Belge réalisé cet exploit à peine 6 jours après son podium sur le Tour de France. Un mois de juillet XXL pour celui qui est sans contestation le meilleur rouleur du peloton international. "C’est un moment vraiment très spécial dans ma vie, dans ma carrière. Je pense que tout doit encore un peu rentrer dans ma tête et dans mon corps. Mais une fierté, c’est une dinguerie, incroyable", déclare Evenepoel auprès de nos confrères de la RTBF.

"Dans le monde du sport, c’est le plus haut qu’on peut gagner"

Evenepoel était venu sans pression dans la capitale française, dans le flou sur sa condition à la suite des trois semaines éprouvantes de la Grande Boucle mais avait tout de même trouvé des raisons d’y croire : "Hier matin j’avais le feeling que je me sentais bien, je me suis réveillé avec un sentiment assez frais. J’avais vraiment les idées pour gagner aujourd’hui. Le faire, c’est encore quelque chose d’autre mais je suis fier, je suis content. Je me suis donné à fond du début à la fin et la médaille d’or, c’est magnifique".

Un chrono qu’il a fallu dompter, la faute a une météo récalcitrante et une pluie qui a rendu les routes parisiennes très glissantes. Le Belge a pu compter sur les enseignements qu’il a pu tirer du chrono des dames qui se sont élancées plus tôt dans l’après-midi pour préparer son passage : "J’étais dans un petit appartement avec Wout et on regardait la course ensemble et on s’est dit qu’il y avait quand même des parties assez glissantes. C’était clair qu’il ne fallait pas prendre trop de risques parce qu’il y avait des chutes. C’était bien de voir les dames rouler avant nous. Après ça, je me suis dit avec Klaas qui était dans la voiture derrière moi qu’on n’allait pas du tout prendre de risques dans les virages et juste pousser dans les lignes droites. Et c’était assez".

Déjà champion du monde de la discipline et champion du monde sur route, le Belge compte de belles courses à son palmarès, mais remporter la médaille d’or sur les Jeux Olympiques est forcément particulier : "Elle a une place très haute. Dans le monde du sport, c’est le plus haut qu’on peut gagner. La médaille d’or, c’est le plus haut du plus haut. Je pense que ce moment dans ma carrière sportive c’est le numéro 1".