Kévin Vauquelin : «Pourquoi pas en surprendre quelques-uns...»

La pression monte pour les sélectionné(e)s français(es) des différentes disciplines du cyclisme (Route, Piste, MBX et VTT), à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 et à quelques jours des premières épreuves. Ce jeudi 25 juillet, les premières conférences de presse d'avant-JO avaient lieu au camp de base des équipes de France de Cyclisme, dans les Yvelines, à quelques encablures du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce samedi, ce sont les contre-la-montre individuel femmes et hommes qui ouvriront le bal. Quelques temps après Audrey Cordon-Ragot et Juliette Labous, c'est donc Kévin Vauquelin qui défendra les chances françaises sur le chrono de 32,4 km disputés dans les rues de Paris. Le vice-champion de France de la spécialité, préféré à Bruno Armirail, est revenu au micro de Cyclism'Actu sur le sacré défi qui l'attend, lui qui sort tout juste d'un premier Tour de France réussi.

"Il y a du monde, les meilleurs de chaque délégation. Ce sera très intéressant à regarder"

Vainqueur de la 2e étape, a-t-il pu garder un peu de fraîcheur en dépit de la machine infernale que peut représenter le Tour ? "Franchement, ça va. On redescend tranquillement du brouhaha du Tour, et on arrive doucement sur ces Jeux olympiques. Grâce à la reconnaissance d'hier (mercredi), on commence vraiment à rentrer dans le vif du sujet". A 23 ans, le natif de Bayeux ne semble pas encore totalement réaliser qu'il va représenter son pays à domicile sur ces JO. "Je ne sais pas trop, je suis encore dans l'instant T. Ce n'est peut-être que dans quelques semaines que je vais vraiment me rendre compte de l'évènement. Mais ça me permet aujourd'hui de ne pas avoir trop de pression et de prendre ça avec du recul. C'est peut-être beaucoup d'un coup, mais c'est tout ce qu'on veut dans une carrière, donc je suis content d'y être".

Impressionnant 6e de la 7e étape du Tour, Vauquelin sait qu'il ne partira pourtant pas avec les faveurs des pronostics pour monter sur le podium, malgré ses très belles qualités dans l'exercice. "Comme a dit Thomas (Voeckler), c'est un chrono d'un jour, type championnat, on ne peut pas vraiment comparer avec un chrono sur le Tour, après plusieurs jours de course. Je ne pars pas favori, loin de là, mais il faut y aller avec ambition, et seulement ensuite voir et analyser le résultat". Un discours humble logique au vu de la liste de départ, avec des cadors comme Remco Evenepoel, Joshua Tarling, Filippo Ganna ou encore Stefan Küng à battre. "Il y a du monde, beaucoup de très gros rouleurs, les meilleurs de chaque délégation. Ce sera très intéressant à regarder."