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Juliette Labous : «Une médaille, c'est vraiment un rêve»

Paris 2024
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @Cyclism'Actu / CyclismActu.net

Passée tout près d'une médaille samedi dernier lors du contre-la-montre des Jeux olympiques de Paris 2024Juliette Labous va avoir une nouvelle opportunité de décrocher une breloque ce dimanche 4 août sur la course en ligne féminine. En compagnie d'Audrey Cordon-Ragot et de Victoire Berteau, le trio de Françaises s'avance à nouveau comme outsider sur le papier, même si la course s'annonce très ouverte sur ce parcours de 157 kilomètres et seulement 4 coureuses maximum par nations. De quoi espérer jouer les trouble-fêtes parmi les favorites néerlandaises, belges ou italiennes et participer à la pluie de médailles tricolores depuis l'ouverture de ces Jeux.

Juliette Labous en conférence de presse ce jeudi

 

"J'ai eu deux ou trois jours où j'étais un peu à plat, mais..."

"Quand on voit tous les médaillés français... Forcément, ça donne envie, on ne dira pas non à une médaille. C'est vraiment un rêve, on fera tout pour aller la chercher. Si c'est moi, j'en serais très contente. J'espère qu'on arrivera à faire une belle course et qu'on sera récompensées", a déclaré la courseuse du Team dsm-firmenich PostNL en conférence de presse jeudi matin, quelques heures avant de reconnaître le tracé d'une course forcément particulière. Mais avant cela, il a fallu digérer la déception du chrono et se remobiliser pour repartir de l'avant.

"Enchaîner, ce n'est pas si facile que ça. Souvent, après une grosse performance, le corps se relache un petit peu, et ça a été le cas pour moi. J'ai eu deux ou trois jours où j'étais un peu à plat, mais après quelques jours, on s'en remet. Mentalement, on arrive à reswitcher pour la course en ligne sur route. Il faut arriver à accepter ce relachement après le chrono, et ensuite remettre en route. C'est chose faite, et maintenant on patiente. Je suis prête, il reste encore quelques petits détails à peaufiner, notamment avec la reconnaissance (qui a été faite jeudi après-midi depuis) puis de la récupération avant la course", explique-t-elle. 

Publié le par Arthur DE SMEDT

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