Vélo d'Or - Bardet : «On ne se bat jamais pour devenir le meilleur Français»
Romain Bardet a remporté ce vendredi, lors de la deuxième cérémonie du Vélo d'Or, le Trophée Bernard Hinault, qui récompense le meilleur Français de la saison 2024. Avec sa victoire et le premier Maillot Jaune de sa carrière lors de la 1re étape du Tour de France 2024, l'Auvergnat de 34 ans nous a fait rêver durant le mois de juillet, mais pas seulement. Romain Bardet s'est également classé 2e de Liège-Bastogne-Liège, derrière le tout récent Vélo d'Or masculin de l'année, le Slovène Tadej Pogacar. Dans son discours, le coureur du Team dsm-firmenich PostNL a évoqué l'héritage qu'il souhaite transmettre à la jeune génération après sa carrière, ainsi que son enthousiasme à voir une parité dans le cyclisme français et mondial.
Vidéo - Bardet, lauréat du Trophée Bernard Hinault au Vélo d'Or !
"J’ai coutume de dire qu’on ne se bat jamais pour devenir le meilleur Français"
La légende française Charly Mottet a remis le Trophée Bernard Hinault à Romain Bardet, qui s'est exprimé par la suite : "J’ai coutume de dire qu’on ne se bat jamais pour devenir le meilleur Français, mais c’est toujours un honneur, quelques années après mon dernier trophée. Cela symbolise une longévité et une émulation que j’ai continuées à entretenir, en courant aux côtés d’une jeune garde qui est vraiment sur le devant de la scène et en portant ce vélo français que je laisse volontiers entre de très, très bonnes mains. On a coutume de dire que la France est une grande nation de vélo, et on aimerait être davantage nommés parmi les finalistes du Vélo d’Or mondial, mais je crois qu’on se bat avec nos armes. J’apprécie aussi de voir une parité parmi les finalistes féminines, ce qui n’était pas du tout le cas ces dernières années. Il y a vraiment des graines qui germent. Je suis content, pour ma dernière saison complète, d’être mis à l’honneur de cette façon", conclut Romain Bardet.
Romain Bardet a évoqué sa motivation pour les derniers mois de cyclisme professionnel qu'il lui reste. "La motivation est bonne, c'est vraiment ma dernière année, ma dernière préparation hivernale, avec les inconvénients que cela comporte. Là pour le moment, on est tout juste dans la digestion de la saison parce qu'on nous rappelle les moments passés à travers des événements comme cela. Ma dernière course, j'y pense, après il n'y aura rien d'extravagant par rapport à ce que j'ai fait jusqu'ici donc je pense aussi à l'après. J'ai envie de croquer à pleines dents les six prochains mois en 2025", a-t-il déclaré.