Trophée Laigueglia - Lenny Martinez : «Ça rend les choses plus belles... »
Après Pascal Chanteur en 1998 et Nans Peters en 2023, Lenny Martinez est devenu, ce mercredi après-midi, le troisième coureur français à inscrire son nom au palmarès du Trophée Laigueglia ! Vainqueur en solitaire à l'issue des 202 kilomètres de course, le jeune grimpeur de 20 ans a ainsi poursuivi son début de saison époustouflant, déjà marqué par un succès sur la Classic Var et une deuxième place derrière l'intouchable Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) sur O Gran Camino. Logiquement à l'aise dans les multiples montées du jour, le coureur de la Groupama-FDJ a par ailleurs montré ce mercredi qu'il savait également bien descendre et rouler sur le plat, deux choses qu'il fallait absolument savoir faire pour empêcher le retour du Suisse Jan Christen (UAE Team Emirates), qu'il ne devançait que de quelques mètres au sommet de la dernière ascension de la Colla Micheri.
Vidéo - La victoire de Lenny Martinez sur le Trophée Laigueglia
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) February 28, 2024
"Je pensais que Ayuso et Romain (Grégoire) allaient revenir de l'arrière"
"Gagner en solitaire ici, c'est incroyable en termes de sensations. Je crois que c'est la meilleure sensation de victoire quand tu fais un chrono tout seul à fond pour ne pas que le mec derrière puisse rentrer. C'est incroyable, je n'arrive pas trop à y croire", explique Lenny Martinez lors de son interview d'après-course. C'est à environ 25 kilomètres de l'arrivée, après le deuxième passage de la Colla Micheri, que le Français, sorti du peloton en compagnie de six autres coureurs, a posé les jalons de sa future victoire. La suite, c'est le vainqueur du jour qui nous la raconte.
"À deux tours de l'arrivée, je voulais vraiment monter vite. Je pensais que Ayuso et Romain (Grégoire) allaient revenir de l'arrière, et j'aurais alors pu jouer l'équipier auprès de Romain pour jouer la gagne, mais ce n'est pas rentré. Dans le final, j'ai attaqué juste au sommet de la bosse, puis j'ai fait la descente à bloc. Je pensais qu'il (Jan Christen) allait rentrer, mais il y avait heureusement le petit faux plat montant, dans lequel j'ai tout mis, ce qui m'a permis d'aller chercher la victoire", conclut le natif de Cannes.
"L’idée était de jouer sur les deux tableaux. Vu que j’étais devant, Romain pouvait laisser faire derrière. Je voulais monter vite, et je pensais qu’Ayuso et Romain allaient rentrer derrière, ce qui m’aurait permis de jouer avec Romain. Finalement, ça n’a pas été le cas. J’ai attaqué juste au sommet, j’ai fait la descente à bloc, et en bas, j’avais environ dix secondes d’avance. Dans le final, c’était vraiment un chrono jusqu’à l’arrivée, un vrai homme à homme. Je pensais qu’il allait rentrer mais j’ai tout mis. C’est vraiment incroyable. Je pense que c’est la meilleure des sensations quand tu fais un chrono à fond, avec un mec derrière qui ne doit pas rentrer, et que tu arrives finalement tout seul. Je n’arrive pas trop à y croire encore. Je suis super content d’avoir gagné, mais encore plus en solitaire. Ça rend les choses plus belles. Il y a eu un super boulot de l’équipe, comme d’habitude."