Transfert - Yvon Sanquer : «Bouhanni, c'est motivant»
Par Kévin JALLET le 01/08/2014 à 14:43
Vidéo - NACER BOUHANNI APRES LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
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Après l'annonce officielle du recrutement de Nacer Bouhanni, Yvon Sanquer, le manager de la formation Cofidis, a accepté de répondre à Cyclism'Actu. Pour lui, l'arrivée du sprinter français dans l'équipe est un honneur et une réelle source de motivation.
Le recrutement de Nacer Bouhanni est une bonne affaire pour Cofidis ?
Nacer est un très bon coureur, un champion en herbe pour moi, et donc le fait qu’il ait choisi Cofidis pour les deux prochaines saisons est quelque chose d’important. C’est un honneur mais cela implique aussi de devoir se mettre en mesure de lui donner les moyens de s’exprimer pleinement. Il a compris que notre volonté c’était celle-ci et c’est pour ça qu’il nous a choisi. Nous disposerons d’un leader qui a le potentiel de gagner des courses au sprint. C’est important dans une équipe et c’est aussi une source de motivation de travailler avec quelqu’un de l’envergure de Nacer.
On sait que les sprinters ont besoin d’un train, il ya déjà Geoffrey Soupe. Un recrutement de Sébastien Chavanel est-il envisageable ?
Non, je pense que l’on est à la fin de notre recrutement, on va peut-être encore recruter un néo-pro. Pour le train de Nacer, il y a Geoffrey Soupe et Dominique Rollin. Ils ont déjà travaillé avec Nacer et ils ont des points de repères et c’est important. Ils ont réalisé de belles choses notamment la saison dernière. En plus de ces deux coureurs, nous avons recruté Jonas Ahlstrand qui est un jeune Suédois et qui vient de passer deux années chez Giant et qui possède donc la culture du sprint. Lui-même va vite au sprint. Il a déjà battu Nacer au sprint. Nous possèdons des coureurs qui ont des capacités dans ce domaine. Cyril Lemoine a de l’expérience, il est toujours très présent à l’avant. Il apporte du calme et de la sérénité à un groupe, ce qui peut en faire une pièce maitresse du dispositif. Il y a aussi Adrien Petit qui progresse d’année en année puisqu’il vient de terminer sonpremier Tour de France. On connait ses qualités, il sait emmener les sprints puisque c’est lui qui a emmené Arnaud Démare lors des championnats du Monde espoirs. C’est quelqu’un d’altruiste, qui sait donner quand il faut donner. Il apportera de l’efficacité au train qui emmènera Nacer. Il peut être l’avant dernière pièce de la fusée sachant que Geoffrey Soupe peut également remplir ce rôle. Florian Sénéchal sait où il faut se placer dans le peloton et il pourra donner un gros coup de main si besoin est pour le train même si on attend plus de lui qu’il brille sur les Flandriennes.
Comment les tractations avec Nacer se sont-elles déroulées ?
La base de notre accord est un accord sur une vision sportive des choses. C’est une organisation claire de son rôle dans l’équipe. A partir de là, il y a eu un langage qui est passé entre nous, une vraie compréhension. Cela a permis d’avancer relativement sereinement, d’aller assez loin sur la projection dans le futur. C’est ce qui a fait que Nacer nous ait choisis parmi les propositions. On s’intéressait à lui bien avant son Giro réussi.
Propos recueillis par Kévin JALLET