Tour Down Under - Gil Gelders : «Remco Evenepoel, je ne le connais pas»
Vainqueur d’étape du Giro NextGen et de Gand-Wevelgem U23, placé à la fois à Paris-Roubaix U23 (en 2023) et au général de la Ronde de l’Isard (en 2022), le puncheur belge Gil Gelders, Brabançon et membre de Soudal-Quick Step comme Remco Evenepoel, s’inscrit dans la lignée des coureurs à l’énorme potentiel qui opèrent au Santos Tour Down Under leurs débuts en WorldTour, à l'image d'un Isaac Del Toro (UE Team Emirates) victorieux et sans complexe. Interrogé par Jean-François Quénet et Cyclism'Actu au départ de la 5e étape à Christies Beach ce samedi - à l'issue de laquelle son coéquipier Julian Alaphilippe a pris la 4e place à Willunga Hill - Gil Gelders s'est confié sur ses premiers pas au sein du peloton professionnel et nous a avoué : "Remco est un voisin mais je ne le connais pas."
Vidéo - Gil Gelders a aidé Julian Alaphilippe à finir 4e ce samedi
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) January 20, 2024
Que ressentez-vous à disputer votre première course à l’échelon le plus élevé ?
Je me sens bien. C’est une question d’adaptation à une manière de courir complètement différente de la catégorie u23, mais j’apprends beaucoup au contact de mes coéquipiers. Ils m’aident beaucoup. Après l’Australie, je disputerai le Tour d’Oman.
Quel type de coureur êtes-vous ? Les résultats vous situent dans différents compartiments du jeu…
Je suis un coureur qui peut passer certaines bosses, surtout si elles se passent en puncheur. J’aime les courses dures et j’adore discerner le bon moment pour passer à l’action. Je veux d’abord achever ma formation pour évaluer jusqu’où je peux aller. Je crois que j’ai un avenir dans les courses par étapes mais pour les étapes, pas pour le classement général. Je suis rapide en petit groupe, c’est comme ça, dans une échappée à six, que j’ai gagné la Ruota d’Oro en Italie l’an passé. Je suis un finisseur, j’aime m’exprimer dans le dernier kilomètre.
Vous venez d’Asse, dans le Brabant flamand, à dix kilomètres de chez Remco Evenepoel…
Et tout près de chez Ilan Van Wilder aussi, mais je ne connais pas Remco. Il vit en Espagne et il est une superstar. Il a trois ans de plus que moi, si bien qu’on n’a jamais couru ensemble en juniors. Je l’ai rencontré pour la première fois en décembre lors du rassemblement de notre équipe. Je ne sais pas quand je vais le connaître vraiment car nous n’allons pas courir beaucoup ensemble cette année. Il est naturellement un peu un modèle pour moi, il est si fort, c’est admirable.