Tour de France - Van der Poel est «fier d'être le petit-fils de Poulidor»
"Poupou" dans la tête et le coeur de tous pour ceux qui l'ont connu ou pas. Mais surtout pour Mathieu van der Poel qui a débarqué ce samedi sur les terres de son Papi "Poupou". À l'arrivée de la 8e étape de ce Tour de France ce samedi à Limoges, Mathieu a répondu aux questions des journalistes... et ce, avant le départ de la 9e étape du Tour de France ce dimanche de Saint-Léonard-de-Noblat, la ville de Raymond Poulidor : "Ça va être spécial, a expliqué MVDP ce samedi à Limoges qui va pédaler ce dimanche sur les traces de son grand-père, vers le sommet du Puy-de-Dôme (13,3 km à 7,7%). "Un sacré morceau qu’il n’a jamais grimpé... et, oui, je suis fier d'être son petit-fils" a confié Mathieu.
Vidéo - Mathieu Van der Poel sur les traces de Papi "Poupou" !
Poulidor - Anquetil sur l'ascension du Puy-de-Dôme... Tour de France 1964
Neuvième étape du Tour de France et l'hommage à Raymond Poulidor ce dimanche. De Saint-Léonard-de-Noblat au Puy-de-Dôme, théâtre de l'un des duels les plus mémorables de la Grande Boucle, le petit-fils de "Poupou", Mathieu van der Poel, aura sûrement la tête ailleurs. Et pour cause !
🗣�'� Corinne van der Poel, la mère du coureur de l'équipe Alpecin-Deceuninck : "Je ne peux pas regarder les sprints, ça m'inquiète beaucoup. Je ne regarde pas la télé, je n'entends rien, je ne vois rien." pic.twitter.com/1ZROn6ufQS
— RMC Sport (@RMCsport) July 8, 2023
Quand Mangeas raconte Raymond Poulidor - Jacques Anquetil...
"Poupou" (sept victoires d'étapes sur le Tour, huit podiums), décédé en novembre 2019, s’affiche sur les murs de Saint-Léonard-de-Noblat, sa ville de presque toujours, d’où le peloton prend le départ de la neuvième étape du Tour de France ce dimanche. Poulidor a même sa statue : "Poulidor l’intemporel" ! Souvenez-vous, Poulidor - Anquetil sur l'ascension du Puy-de-Dôme, lieu de l'arrivée de la 20ème étape du Tour de France 1964.
Tour de France 2019... le dernier Tour de Raymond Poulidor !
Sur cette montée, les deux hommes grimpaient côte à côte jusqu'à ce que Poulidor vienne donner un coup d'épaule, involontaire, à son grand rival de l'époque. Quelques mètres plus loin, à 975 mètres du sommet, Poulidor parvenait enfin à distancer Anquetil, alors maillot jaune de l'épreuve. Ce jour-là, Poulidor était revenu à 14'' d'Anquetil, qui avait avoué un peu plus tard sur le journal "L'Equipe" : "S'il m'avait pris le maillot, je rentrais à la maison". "Ce fut grandiose, comme l'est la masse abrupte du vieux volcan des millénaires passés, comme l'était, à la dimension d'une population entière, la masse des spectateurs enserrant le parcours, comme le demeure, dans son intensité dramatique, dans son faste et son tumulte, le Tour de France. Grandiose, implacable, poignante, la lutte que livrèrent, dans un coude à coude muet où se plaçaient défi, souffrance, ruse, les deux antagonistes à la taille gigantesque du Tour 1964, Anquetil et Poulidor. Jamais deux hommes qui se disputaient férocement le plus beau et le plus rare des trophées n'avaient été si rapprochés dans l'effort", écrivait Jacques Goddet, alors directeur du Tour de France. Ce moment-là reste et restera gravé dans la mémoire du Tour de France et aussi dans la légende du sport !