Tour d'Italie - Merlier renonce : «Je n'aurais pas eu tout mon potentiel»
Par Clément LABAT-GEST le 29/04/2022 à 10:23
C'était attendu, c'est désormais officiel : Tim Merlier (Alpecin-Fenix) va manquer le 105e Tour d'Italie (6-29 mai) en raison d'une blessure au coude, contractée après une lourde chute sur les pavés de Paris-Roubaix. "Sans stage d'altitude et avec les séquelles de la blessure, je n'aurais pas eu tout mon potentiel sur le Tour d'Italie. De plus, je dois prendre des antibiotiques jusqu'à la fin de cette semaine. C'est dommage. Maintenant, l'accent est mis sur la récupération", explique l'ancien champion de Belgique dans des propos rapportés par WielerFlits. Le sprinteur pourrait ainsi prendre le départ de la Grande Boucle en juillet prochain (du 1er au 24) : "Une deuxième participation au Tour n'est pas exclue, on m'en a parlé."
Vidéo - Tim Merlier doit faire une croix sur le Tour d'Italie 2022
Tim Merlier definitief niet naar Giro door elleboogblessure: “Eerst volledig herstellen”https://t.co/Siy786ToOL | #wielrennen #koers @giroditalia @MerlierTim pic.twitter.com/S42CZnfWPB
— WielerFlits.nl (@WielerFlits) April 27, 2022
"Que Lefevere est intéressé ? Je ne le nie pas..."
En fin de contrat à l'issue de la saison, Tim Merlier (29 ans) a également profité de cette sortie médiatique pour faire un point sur sa situation contractuelle et pour évoquer les récentes déclarations de Patrick Lefevere, manager général de Quick-Step Alpha Vinyl, à son sujet. "Que Lefevere est intéressé ? Je ne le nie pas. Mais en toute sincérité, j'ai voulu me concentrer sur le printemps ces dernières semaines et je n'ai pas encore travaillé sur un nouveau contrat. Je suis convaincu que ma direction commencera progressivement à y travailler. L'argent est-il le plus important ? J'ai trente ans, donc ça joue un rôle." [...]
"Ce serait stupide de mentir à ce sujet. Mais le sport est plus important pour moi. J'espère gagner beaucoup plus et en ce qui concerne mon palmarès, la qualité est désormais plus importante que la quantité. Je ne veux pas tirer le meilleur parti financièrement pour passer quelques années de plus dans le peloton. Que ce soit clair. Soit dit en passant, en raison de la crise du Covid, ce n'est que ma deuxième saison sur route à temps plein. Je sens que je peux encore progresser. Y a-t-il encore une chance que je reste chez Alpecin-Fenix ​​? Sans aucun doute. Comme je l'ai dit, rien n'a encore été décidé", conclut le coureur d'Alpecin-Fenix.