Tour d'Espagne - Thymen Arensman : «Découvrir tout ce que je peux faire»
Par Waldemar NEY le 19/08/2022 à 20:07
Pour la toute première fois de sa carrière, le jeune grimpeur néerlandais de 22 ans Thymen Arensman (Team DSM) jouera le classement général d'un Grand Tour, le Tour d'Espagne, qui débute ce vendredi par un contre-la-montre par équipes à Utrecht. Deuxième du dernier Tour de Pologne au classement général, le natif de Deil pourra nourrir de solides ambitions sur la course à étapes espagnole. Dans une longue interview accordée à nos confrères bataves de Wielerflits, il s'est confié sur ses ambitions personnelles.
Vidéo - Thymen Arensman, vainqueur de la 6e étape du Tour de Pologne
"Je ne peux pas encore mettre un résultat sur mes ambitions personnelles"
"Je suis en bonne forme, et à la fois curieux et nerveux. Je ne peux pas vraiment dire de quoi je rêve. Je ne peux pas encore mettre un résultat sur mes ambitions personnelles. Je veux vraiment découvrir tout ce que je peux faire. Trois semaines, c'est tellement long, il peut se passer beaucoup de choses. Bien sûr, le Tour de Pologne a été bon et la forme affichée ne doit pas être très éloignée de celle que j'ai actuellement [...] Si le classement général ne marche pas, je pourrais toujours me montrer offensif et tenter de remporter des étapes", a-t-il expliqué.
All aboard!🚂
— Team DSM (@TeamDSM) August 19, 2022
Our @lavuelta TTT recon is in full swing 👊🻠#LaVuelta22 pic.twitter.com/RAnYUhM9q0
"Selon Romain Bardet, je peux évoluer au plus haut niveau dans les années à venir"
Le coureur de la WorldTeam néerlandaise a également évoqué Romain Bardet, avec qui il a souvent évolué cette saison, notamment sur le Tour d'Italie : "J'ai passé beaucoup de temps avec Romain, notamment en stage en altitude. Il m'a appris ce qu'il faut pour évoluer au plus haut niveau et les sacrifices qui vont avec [...] Être un coureur de classement général, c'est une vie très stressante et difficile, qui demande beaucoup tant mentalement que physiquement. C'est pourquoi je veux y aller progressivement. Selon Romain, je peux évouer au plus haut niveau pour les années à venir. Sur le Giro, j'ai surtout appris de lui comment gérer ses coéquipiers en tant que leader de l'équipe", a-t-il poursuivi.