Route - Vanmarcke : «Le week-end d'ouverture ne sera pas mon objectif»
Par Theo CHEVALIER le 23/02/2022 à 10:51
Figure emblématique des classiques flandriennes, Sep Vanmarcke fait partie années après années des principaux favoris des épreuves belges. Mais cette saison, le leader de la Israel-Premier Tech revoit ses plans. En effet, le Belge de 33 ans ne prendra pas part à Paris-Nice, ni même à Tirenno-Adriatico, mais il sera en stage à Teide. Ce choix murement réfléchi fait suite à la blessure de l'ancien vainqueur de la Bretagne Classic lors de La Vuelta 2021. Touché dans sa chair, le natif de Courtrai a connu un hiver difficile et ne s'attend pas à de grandes performances sur le week-end d'ouverture des classiques belges. Interrogé par VeloNews, celui qui a terminé deuxième de la 1ère étape du Tour de la Provence, cette saison,s'est expliqué.
Vidéo - En 2021, Vanmarcke terminait 5e du Tour des Flandres
"J'ai du temps avant les Flandres et Roubaix"
"Le "week-end d'ouverture" ne sera pas mon objectif, mais j'ai du temps avant les Flandres et Roubaix. Je pense que je serai encore capable d'être de retour à temps. "J'ai eu un hiver vraiment mauvais avec des problèmes de genoux. Je dois encore travailler sur ma condition, mais je me sens bien pour le moment avec cette situation. Cela a probablement été causé par la chute dans la Vuelta, cela a affecté ma hanche, et à cause de cela, j'ai commencé à pédaler différemment. J'ai commencé à utiliser ma jambe différemment, et cela a causé un problème au genou", déclare le Belge de la Israel-Premier Tech.
"Je pense que je suis le premier à faire un stage aussi près des classiques"
Absent des deux courses de préparation habituelles (Paris-Nice, Tirenno-Adriatico,nldr), le coureur de 33 ans tente une nouvelle approche : "Je vais aller à un camp d'entraînement. Une course est différente, parce que l'intensité de la course crée plus de stress, et c'est moins contrôlé. Maintenant, je peux contrôler mon entraînement, si je suis fatigué, je peux me reposer, si je me sens bien, je peux le pousser. "Lors d'une course, je suis dépendant de ce que fait le peloton. Je pense que je suis le premier à faire de l'altitude aussi près des classiques. Si ce n'est pas si génial, peut-être que je dirai de ne plus jamais le faire", ajoute Sep Vanmarcke.