Tour d'Italie - Mikaël Cherel : «Je n'avais pas de super jambes»
Par Nicola CANDONI le 22/05/2022 à 19:23
AG2R Citroën a été une nouvelle fois offensive sur la quinzième étape du Tour d'Italie, en plaçant deux de ses coureurs dans la bonne échappée. Malheureusement, les deux grimpeurs en question, Mikaël Cherel et Nicolas Prodhomme, n'ont pas été en mesure d'accompagner les meilleurs, et ont été rattrapés par le peloton, au contraire de Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) qui s'est adjugé la victoire. Les favoris, eux, se sont neutralisés. Les deux Français sont revenus sur leur étape, Cherel avec regret, Prodhomme avec enthousiasme.
Vidéo - Sursaut d'orgueil de la part de Giulio Ciccone !
Mikaël Cherel : "Je me suis battu avec mes moyens"
"C'était une étape propice à l'échappée, les meilleurs coureurs ont été au bout", constate le vétéran. "Quand je me retrouve à l'avant, j'ai essayé de filtrer les bons coups au départ et j'ai réussi à prendre le bon mais j'ai vite vu que je manquais d'énergie. Les deux premières semaines ont été difficiles et aujourd'hui je n'avais pas de super jambes. Je me suis battu avec mes moyens, c'est un regret mais bon, c'est comme ça. En plus avec tous ces champions autour de moi, je savais que ça allait être compliqué. L'échappée est partie à la pédale au bout de quasiment une heure et demie de course, et j'ai vite compris que ça allait être compliqué. C'est comme ça, il y a des hauts et des bas, et aujourd'hui je n'étais pas tout en haut".
🇮🇹 #Giro
— AG2R CITROËN TEAM (@AG2RCITROENTEAM) May 22, 2022
Belle étape de @mikaelcherel dans une échappée de costauds �'�ðŸ¼
Nice stage from @mikaelcherel in a tough breakaway �'�ðŸ¼#AG2RCITROËNTEAM #RoulonsAutrement #RideDifferently - © Getty pic.twitter.com/eMv0qKwhfm
Nicolas Prodhomme : "Il fallait être minimum deux à l'avant"
"L'étape n'avait pas trop bien commencé parce que je crève dans les tout premiers kilomètres et ça a bagarré très longtemps, j'ai mis du temps à rentrer parce que devant ça roulait très vite. J'étais avec Mikaël Cherel devant, il y avait pas mal de coureurs et ça a commencé à jouer stratégique avec les supériorités numériques. Je pense qu'il fallait être minimum deux à l'avant. Ça fait toujours plaisir d'être à l'avant, ça fait du bien à la tête. J'ai bien récupéré, je vais peut-être y retourner si je peux ! Demain déjà il y a repos, mardi c'est très très dur et après ce ne sont que des étapes dures, il n'y en a qu'un favorable aux sprinteurs, et si les jambes sont encore là, je serai peut-être devant", renchérit Nicolas Prodhomme.