Tour d'Italie - Geraint Thomas : «Roglic m'a détruit, chapeau à lui»
Cinq ans après sa victoire sur le Tour de France, Geraint Thomas ne remportera pas le deuxième Grand Tour de sa carrière ! Très solide depuis le début du Tour d'Italie, le Gallois a été battu par plus fort ce samedi à l'occasion du contre-la-montre en côte du Monte Lussari. Maillot rose sur les épaules, le leader de l'équipe INEOS Grenadiers a réalisé une performance plus qu'honorable sur la 20e étape, conclue à la deuxième place, mais il n'a pu s'opposer à la supériorité de Primoz Roglic (Jumbo-Visma), à qui il a concédé 40 secondes, soit un peu plus que ce qu'il avait le droit d'accorder au Slovène (26").
Vidéo - Geraint Thomas a perdu son maillot rose au profit de Roglic
🗣�'� "If you had told me [second] back in Feb-March I would have bit your hand off. But now I’m devastated."
— INEOS Grenadiers (@INEOSGrenadiers) May 27, 2023
"Primoz deserves that so chapeau to him."@GeraintThomas86 can be incredibly proud of that performance. He'll head into Rome in second place, 14 seconds off the lead #Giro pic.twitter.com/xEi9BLbLah
"C'est mieux de perdre avec un tel écart, ça aurait été pire si ça avait été pour 1 ou 2 secondes"
"J'avais de bonnes jambes jusqu'à la moitié de la montée, mais j'ai ensuite senti qu'elles étaient en train de me lâcher", confie, au micro d'Eurosport, celui qui a véritablement craqué dans les 2 derniers kilomètres d'ascension. "C'est mieux de perdre avec un tel écart, ça aurait été pire si ça avait été pour 1 ou 2 secondes. Là, au moins, Roglic m'a détruit, et pour être honnête, il le mérite amplement. Même en ayant subi un ennui mécanique, il me met 40 secondes. Chapeau à lui", poursuit le fair-play Geraint Thomas.
Même s'il n'a finalement pas remporté ce 106e Giro, le coureur de 37 ans, en montant sur le podium final, a tout de même enfin conjuré le mauvais sort qui s'abattait sur lui à chaque fois qu'il venait sur cette course. Sa performance globale le ravissait donc, surtout que son début de saison avait été perturbé par des ennuis de santé et ne l'incitait pas forcément à l'optimisme. "Si vous m'aviez dit cela en février ou en mars, je ne vous aurais pas cru. Je peux être très fier de moi, ainsi que de mes coéquipiers. Il ont travaillé si dur pendant trois semaines", conclut Geraint Thomas.