Paris-Nice - Martin : «Si Vingegaard n'était pas là, ça ne m'aurait pas dérangé...»

Ce dimanche, c'est une épreuve phare du calendrier qui démarre avec la première étape de Paris-Nice. Si le tableau est de haute facture, avec notamment les présences de Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) et son coéquipier et tenant du titre Matteo Jorgenson, de nombreux Français sont également présents, parmis lesquels Julian Alaphillippe (Tudor Pro Cycling Team), Lenny Martinez (Bahrain Victorious) ou encore Guillaume Martin (Groupama-FDJ). Ce dernier, arrivé dans l'équipe de David Gaudu cet hiver, espère réitérer l'exploit de son nouveau coéquipier, qui avait terminé 2e de la course par étapes en 2023.
Vidéo - Guillaume Martin s'est confié avant le début de Paris-Nice
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"Je suis entouré par une belle équipe qui m'apporte de la sérénité"
Le Français s'est confié à la presse avant le départ ce dimanche. Il a d'abord évoqué l'importance de Paris-Nice dans sa saison 2025 et ses objectifs : "C'est la course la plus importante de ma première partie de saison. Dans chaque course WorldTour, le top 10 est l'objectif minimum, mais je ne me fixe aucune limite. J'ai déjà terminé 6e et j'aimerais faire mieux. Paris-Nice est une vraie course de coureur complet. Il faut savoir se placer, avoir du flair en course, gérer la tactique sur la fin de semaine. Il faut être polyvalent, notamment avec le contre-la-montre par équipes cette année".
Sur son intégration dans sa nouvelle équipe, il explique déjà voir de gros progrès en peu de temps : "Je n’ai fait que deux week-ends de course avec eux, mais nous avons déjà trouvé des automatismes. Je note une vraie différence par rapport à avant, notamment pour le placement en course. Je suis entouré par une belle équipe qui m’apportera de la sérénité. D'habitude, dans un contre-la-montre par équipes, je me demande comment je vais limiter les dégâts, mais cette fois, ce sera très différent. Avec Stefan Küng et Rémi Cavagna, nous pouvons aborder cette épreuve avec ambition".
"Jonas Vingegaard ? S'il n'était pas là, ça ne m'aurait pas dérangé non plus !"
Sur la présence de Jonas Vingegaard, il explique ne pas vouloir s'en soucier : "S’il n’était pas là, ça ne m’aurait pas dérangé non plus ! Mais dans le cyclisme actuel, il ne manque pas de champions. C’est toujours bien de se mesurer aux meilleurs. Il a gagné l’Algarve, il sera forcément dans le match. Avec son équipe solide autour de lui, dont le vainqueur sortant Jorgenson, ils auront plusieurs atouts. Visma a toujours été performant sur cette course. Je me souviens d’une année où ils avaient fait 1-2-3 dès la première étape avec Christophe Laporte. Ce sera sans doute l’équipe la plus redoutable au départ".
Enfin, il pense avoir des coups à jouer cette semaine sur des terrains qui peuvent lui convenir : "Après le contre-la-montre par équipes, ce sera plus mon terrain de jeu. Je ne connais pas toutes les arrivées au sommet, mais j’ai quelques repères sur certaines ascensions. Il n’y a pas d’étape insurmontable, mais quatre étapes devraient convenir à mon profil et aux coureurs visant le général. L’important sera d’être régulier et performant chaque jour. L’année dernière, je n’étais pas là, mais j’ai suivi la course, et c’était animé jusqu’au bout. Dès qu’on arrive en montagne, le tri se fait plus rapidement, il y a moins d’équipiers et plus d’opportunités de mouvements", conclut-il.