Dopage - Marion Sicot voit sa suspension alourdie, elle écope de 4 ans
Par Nicolas GAUTHIER le 26/03/2022 à 08:31
Comme cela avait été révélé il y a quelques semaines par le journal Ouest-France, la suspension de Marion Sicot a bien été alourdie par le Conseil d'État, a révélé l'AFP mardi. Au lieu des deux ans requis par la justice antidopage, la Française de 29 ans écope finalement de quatre ans de suspension, comme le souhait l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), ce qui signifie qu'elle sera interdite de compétition jusqu'en mars 2024. Cette décision met fin à une procédure qui avait débuté il y a plus de deux ans.
Vidéo - Marion Sicot avait nié les faits au micro de Cyclism'Actu !
Une suspension plus lourde que celle de Marc Bracke, condamné pour harcèlement
Pour rappel, Marion Sicot avait été contrôlée positive à l'EPO lors des Championnats de France sur route 2019. Niant les faits dans un premier temps, elle avait ensuite avoué s'être dopée, justifiant notamment cette prise d'EPO par la pression psychologique et le harcèlement qui lui était infligés par Marc Bracke, son manager général de l'époque au sein de la Doltcini-Van Eyck Sport. Sa plainte déposée contre ce dernier - l'affaire n'a toujours pas été jugée - avait poussé l'Union Cycliste Internationale (UCI) à suspendre le Belge pour une durée de trois ans.
"La suspension d’une durée de quatre ans correspond à celle normalement prévue par le Code mondial antidopage et le code du sport pour tout sportif ayant recouru intentionnellement à une administration d’EPO. Les circonstances, aussi regrettables soient-elles, ne pouvaient cependant pas justifier la prise d’EPO. Si des circonstances particulières peuvent être prises en compte, encore faut-il que le lien entre ces circonstances et la pratique dopante soit établi : le Conseil d’État a jugé que ce n’était pas le cas dans cette affaire", a déclaré l'AFLD.
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— Marion Sicot (@marion_sicot) February 25, 2022