Route - Andrea Bagioli : «Être l'équipier d'Alaphilippe est un plaisir»
Par Theo CHEVALIER le 22/02/2022 à 18:39
Après deux saisons dans les rangs du World Tour au sein de la Quick-Step Alpha Vinyl Team, Andrea Bagioli fait aujourd'hui partie des figures montantes de l'équipe belge. À maintenant 22 ans, l'Italien souhaite désormais s'affirmer et décrocher de plus grands succès. Depuis ses débuts professionnels, le transalpin a remporté 3 courses dont la Royal Bernard Drôme Classic et il présente des caractéristiques de puncheur. Cette saison, l'homme du Wolfpack s'est déjà montré à son avantage en terminant à la 2e place de la 2e étape du Saudi Tour. Dans une interview accordée à Tuttobiciweb, l'ancien vainqueur de la Ronde de l'Isard est notamment revenu sur sa relation avec Julian Alaphilippe.
Vidéo - En 2021, Andrea Bagioli avait remporté la Drôme Classic
"C'est plus facile de rouler pour un tel champion"
Avec ses caractéristiques, Andrea Bagioli pourrait prétendre à de beaux résultats sur les classiques ardennaises, mais il est pour l'instant cantonné à un rôle d'équipier pour le double champion du monde en titre : "Julian (Alaphilippe) est spectaculaire, il ne vous met pas la pression et est toujours reconnaissant. Être son coéquipier est un plaisir, c'est plus facile de rouler pour un tel champion", assure l'Italien. Puis, le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl Team a dévoilé la suite de son programme : "Faun Ardèche Classic. Ensuite, je passerai du temps à Teide pour me préparer à la Catalogne et aux classiques ardennaises : je prévois l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Après cela, je participerai au Giro pour la première fois", assure-t-il.
"Mettons la barre plus haute"
En constante progression, l'ancien vainqueur d'étape sur le Tour de l'Ain veut prendre du grade : "Je suis satisfait des progrès réalisés en 2021 : au total, j'ai remporté trois victoires, même si elles ne sont pas très importantes (une étape du Tour de l'Ain et une de la Settimana Coppi & Bartali en 2020, et la Classique de la Drôme l'année suivante, ndlr) et quelques bonnes places. Il est clair qu'il y a beaucoup de gars plus forts et que je dois les aider, et justement, jusqu'à présent, je n'ai pas pu jouer trop de cartes personnelles. Mais maintenant, mettons la barre plus haute...", ajoute Bagioli.