Paris-Roubaix - Mathieu van der Poel : «Pogacar ? La seule différence...»

Au départ, ce dimanche, de la 122e édition de Paris-Roubaix, Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), avant l'un de ses plus grands défis de sa carrière. Double tenant du titre de Paris-Roubaix, le Néerlandais va essayer d'aller chercher un troisième succès consécutif sur la "Reine des Classiques", et ainsi rejoindre dans l'histoire de l'épreuve Francesco Moser (1978-1980) et Octave Lapize (1909-1911). Et il devra en plus de ça faire face à une concurrence redoutable, puisqu'il retrouvera Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) qui l'a battu sur le Ronde, Wout Van Aert (Visma| Lease a Bike) qui revient en forme, et un Mads Pedersen (Lidl-Trek) en état de grâce. Cyclism'Actu était présent ce dimanche matin à Compiègne pour prendre la température avant le départ et a pu reccueillir les déclarations de MVDP quelques minutes avant que la "Reine des Classiques" ne s'élance.
Vidéo - MVDP en interview juste avant le départ de Paris-Roubaix
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"Les pavés humides ? Une fois que vous êtes dessus, ça ne change pas grand chose"
"C'est toujours une course difficile", a-t-il commencé par dire. "Je suis déjà très heureux d'avoir pu la remporter deux fois. On va voir ce qu'on peut faire aujourd'hui. Même avec Pogacar, ce sera la même chose que les autres années. La seule différence, c'est qu'il y a un favori en plus. Je pense que Roubaix est l'une des courses sur laquelle le plus de coureurs ont une chance de l'emporter, et vous devez également être chanceux. On a deux grosses cartes avec Jasper Philipsen, tout le monde sait à quel point il est rapide. Il est très bon, donc j'espère qu'on sera tous les deux dans le final à nouveau, car beaucoup de choses seront alors possibles. Les pavés humides ? C'est toujours une bataille sur les pavés, une fois que vous êtes dessus, ça ne change pas grand chose. On verra, c'est difficile de juger si ce sera sec ou mouillé", a conclu Mathieu van der Poel.