Milan-San Remo - Wout Van Aert : «Tadej Pogacar au départ, un avantage !»
Par Jules DERENNE le 19/03/2022 à 12:46
"Un duel de titants", titrait ce samedi matin le quoditien L'Equipe. Pour la première fois de la saison, Wout Van Aert va croiser sur sa route Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Un duel au sommet pour cette 113e édition de Milan San-Remo qui masque les nombreuses absences. Le Belge, leader de la formation Jumbo-Visma, s'attend à une course de mouvement et un scénario encore plus imprévisible que d'habitude.
Vidéo - Van Aert part à la conquête d'une 2e Primavera
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— Team Jumbo-Visma cycling (@JumboVismaRoad) March 19, 2022
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293 km 😵 pic.twitter.com/awW1uk4tLr
Tadej Pogacar ? "Un avantage" pour Van Aert
La présence de Tadej Pogacar au départ de la Primavera ? "Un avantage" pour le Belge qui aime animer les classiques assez loin de l'arrivée. "C’est beau de voir un gars comme Tadej Pogacar prendre le départ, j’aime quand un grimpeur comme lui participe aussi à une course d’un jour. Sa présence va peut-être un peu changer les choses. Pour lui, ce sera important d’avoir un très long final avec une grande vitesse", a-t-il confié à la RTBF.
Le vainqueur de l'édition 2020 aura à sa disposition une équipe qui a assommé Paris-Nice la semaine dernière : Christophe Laporte, spécialiste des courses d'un jour, et Primoz Roglic. Le Slovène voudra rendre la pareille à son équipier qui l'a sauvé lors de la dernière étape de La course au soleil. "C’est la première fois que je participe à Milan - Sanremo avec une équipe aussi forte. C’est une grande motivation, c’est très bon pour le moral. C’est un avantage, on est capable de faire la course, de la contrôler et d’essayer de durcir dans le final face aux autres équipes. J'ai aidé Primoz Roglic sur Paris-Nice, c’est à son tour de faire quelque chose pour moi", souriait Wout Van Aert.
L'inconnu Mathieu van der Poel
Enfin, Van Aert retrouvera également Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix), invité de dernière minute de la La Classicissima. Selon lui, le Néerlandais ne vient pas pour une simple remise en jambes. "Quand je vois les monuments du cyclisme, Milan-Sanremo est peut-être le seul où il est possible d’arriver sans avoir participé à des courses avant. Les trente dernières minutes sont très intenses, mais c’est plutôt facile avant. Il ne serait pas là s’il n’était pas en forme", conclut-il.