Aru n'a plus couru depuis le Tour d'Italie, et disputera dès ce dimanche 2 août sa quatrième course de la saison, le Tour de Pologne (2.UWT), sa dernière avant la Vuelta. Il vient par ailleurs d'achever un stage d'altitude d'une vingtaine de jours à Sestriere.
"Je n'ai pas couru beaucoup mais les courses que j'ai faites ont été difficiles : Paris-Nice, le Tour de Catalogne et le Tour d'Italie. Elles sont toutes de catégorie World Tour. J'aurai fait environ quatre-vingts jours d'entraînement en montagne. C'est beaucoup mais je serai encore de retour à Sestriere avant la Vuelta. Je ne considérerai pas la Pologne comme un entraînement mais j'ai besoin de vitesse et de rythme. Je ne vise pas le classement général mais j'aimerai faire bien, même si c'est probablement impossible. Mes données à l'entraînement ont été bonnes. Je suis au même niveau qu'en 2014 et j'espère pouvoir m'améliorer encore d'ici la Vuelta. J'ai remarqué que mon corps devient de plus en plus efficace".
Après quelques soucis physiques au printemps, avant le Tour d'Italie, Aru a finalement réalisé de bonnes performances en Italie, et notamment lors de la dernière semaine, avec deux victoires d'étapes : "J'ai beaucoup appris au Giro. Quand vous devez vous battre pour surmonter beaucoup de problèmes, les choses sont différentes que lorsque vous êtes en forme, bien entraîné et que les choses vont à votre rythme. J'avais vraiment peur de rater le Giro quand j'étais malade et j'ai vraiment souffert sur certaines étapes comme le contre-la-montre ou l'étape vers Verbania. Mais je me suis battu et je n'ai jamais lâché. Gagner à Cervinia était spécial, c'était une libération après mes ennuis. J'étais en colère d'avoir perdu autant de temps sur le contre-la-montre mais Contador était bien supérieur ce jour-là".