Justice - La plainte de Marion Sicot pour harcèlement classée sans suite
Par Nicolas GAUTHIER le 07/08/2022 à 21:30
Comme l'indique le journal L'Équipe, la plainte de Marion Sicot pour harcèlement sexuel envers Marc Bracke, son ancien manager général au sein de l'équipe Doltcini-Van Eyck, a été classée sans suite par le procureur de la République de Montargis. L'ancienne coureuse professionnelle avait expliqué que le Belge lui demandait d'envoyer des photos d'elle en sous-vêtement afin de contrôler son poids. "Il s'agit d'un classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée. [...] Il n'y a pas d'intention de harcèlement sexuel de la part de Marc Bracke. Il y a pu avoir une incompréhension en lien avec une maîtrise limitée de l'anglais", a expliqué Loïc Abrial pour justifier la décision prise.
Vidéo - Marion Sicot au micro de Cyclism'Actu en 2019
La plainte pour diffamation déposée par Marc Bracke jugée en septembre
C'est un nouvel échec pour Marion Sicot, qui avait vu sa suspension pour dopage être alourdie en février dernier, cette dernière passant de deux à quatre ans. "La suspension d’une durée de quatre ans correspond à celle normalement prévue par le Code mondial antidopage et le code du sport pour tout sportif ayant recouru intentionnellement à une administration d’EPO. Les circonstances, aussi regrettables soient-elles, ne pouvaient cependant pas justifier la prise d’EPO. Si des circonstances particulières peuvent être prises en compte, encore faut-il que le lien entre ces circonstances et la pratique dopante soit établi : le Conseil d’État a jugé que ce n’était pas le cas dans cette affaire", avait alors déclaré l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Une nouvelle affaire sera jugée en septembre prochain puisque Marc Bracke avait porté plainte pour diffamation suite aux accusations portées par son ancienne coureuse.
Je n’ai pas encore réagi suite au verdict du Conseil d’Etat et à ma suspension jusqu’au 22 mars 2024. Forcément les premières minutes, les premières heures, … beaucoup de larmes ont coulé et je me suis demandée : Pourquoi ? pic.twitter.com/yIRsBeuh7y
— Marion Sicot (@marion_sicot) March 27, 2022