JO - Rio - Cookson : «Pas de date pour le vélodrome à Rio»
Par Cyprien BRICOUT le 01/04/2016 à 08:49
Vidéo - Le vélodrome pour Paris 2024 est, lui, déjà prêt
Dans une interview pour L'Équipe, Brian Cookson a évoqué certains sujets très discutés du côté de l'UCI, et notamment la sécurité en course, pointée du doigt suite au décès d'Antoine Demoitié. Le président de l'Union Cycliste Internationale a également évoqué le problème du vélodrome des Jeux Olympiques de Rio, dont les retards de construction s'accumulent. Nous avons en effet appris récemment que le test-event prévu pour le mois de mai avait été annulé, et que quelques simples sessions d'entraînement feront office de test en vue des JO en août. "Les travaux sont considérablement hors délais et c’est une grande déception pour nous, explique ainsi le Britannique. Le test-event a d’abord été reporté puis finalement annulé. Il y a encore beaucoup de travail et il n’y a absolument plus de place pour d’autres retards. Les fédérations nationales vont être invitées à envoyer des coureurs et des officiels début juin pour vérifier les installations et rouler sur la piste, mais ce seront des entraînements pûrement informels. Pour tester les installations, il faudrait vraiment un test-event, pas seulement voir si on peut rouler sur la piste. Il aurait fallu pouvoir tester les entrées et sorties des spectateurs, la restauration, la façon dont l’ensemble fonctionne. On va mettre la pression sur le comité d’organisation, la ville de Rio, le gouvernement brésilien pour être sûr que les travaux seront menés à bien. Il n’y a pas d’autre vélodrome au Brésil, donc pas d’alternative. Il doit être fini plusieurs semaines avant les Jeux afin qu’on soit certains qu’il fonctionne correctement".
"Je ne vais pas donner de date butoir, je ne peux que répéter qu’il ne doit plus y avoir de nouveaux retards. Il y en a eu dans la construction de la structure du vélodrome, j’ai compris qu’il y en a eu aussi avec les sous-traitants, avec notamment des changements de sous-traitants. Et maintenant il y a encore beaucoup de travail pour installer la piste. Quand vous faites venir du pin de Sibérie au Brésil, les conditions climatiques changent énormément. Il fallait donc attendre que l’immeuble lui-même soit complètement terminé et climatisé afin de réunir toutes les conditions pour poser le bois de la piste. Il faut absolument que la température et l’humidité soient sous contrôle. La dernière chose que vous voulez, c’est que le bois se mette à gondoler".