ITW - Steven Tronet : «Finalement, ce n'était pas un rêve»
Par Sam MYON le 30/07/2015 à 19:30
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C’était le 28 juin dernier... Steven Tronet créait alors la sensation en remportant le championnat de France sur route élite. Membre d’une équipe de 3e division (Auber 93), il n’a pas pu participer au Tour de France mais a répondu présent aux nombreuses invitations des organisateurs de Critériums. Cyclism'Actu l'a retrouvé à Lisieux, où le champion de France s'est confié à notre micro.
Steven, cela fait un peu plus d’un mois que vous avez décroché ce maillot bleu-blanc-rouge, que s’est-il passé pour vous depuis ?
Que du positif ! J’ai réalisé le premier jour, le lendemain matin lorsque je me suis levé avec le maillot bleu-blanc-rouge dans la valise. Je me suis dit que finalement ce n’était pas un rêve et aujourd’hui j’assume entièrement cette tunique que je suis fier de porter. J’ai eu beaucoup de sollicitations de la part des médias alors c’était très mouvementé pour moi. J’ai essayé de gérer cela au mieux et de répondre présent là où l’on m’attendait. J’ai couru à plusieurs reprises déjà avec ce beau maillot de champion de France et j’ai l’occasion de disputer mes premiers Critériums professionnels avec ce dernier.
Vous n’avez pas pris part au Tour de France et pourtant vous êtes accueillis comme un des héros de la Grande Boucle. Comment expliquez-vous cela ?
C’est le maillot qui fait ça (rire). Ça fait plaisir à beaucoup de monde je pense que je sois champion de France et j’essaie de leur rendre tous les encouragements qu’ils me donnent au quotidien. Il y a vraiment beaucoup de monde ici (à Lisieux), c’est très plaisant à vivre lorsque l’on est coureur cycliste.
Votre programme de fin de saison est chargé, quelles sont les courses que vous allez disputer ?
Pour moi ce sera les premiers Critériums (Lisieux, Camors et Dijon), la Polynormande le dimanche 2 août, ensuite je vais repartir pour une autre série de Critériums dans le Sud-Ouest, puis le Tour du Limousin et le Tour de Poitou-Charentes.
Le rêve pour l’année prochaine, c’est de courir le Tour de France ?
C’est déjà d’être dans une équipe qui y participe, des contacts sont en cours. Après, il faut être sélectionné ce qui n’est ni évident ni garanti. Une chose est sûr, je vais tout faire l’an prochain pour être au top de ma forme à cette période comme je l’ai fait cette saison. Mais encore une fois on verra ce qu’il se passera.
* Propos recueillis par Sam Myon.