ITW - Rémy Di Grégorio : «C'est mon 1er Tour de Turquie»
Par Jean-François Quénet le 24/04/2016 à 18:16
Vidéo - Tour de Turquie - l'étape à Niemiec, Di Gregorio en rouge
Après avoir remporté le prix de meilleur grimpeur au Tour La Provence et au Critérium International, Rémy Di Gregorio s’est paré de rouge à l’arrivée de la première étape du 52e Tour de Turquie pour avoir franchi en tête la seule côte répertoriée de la journée (3ecatégorie, km 29,5).
"C’est parti en costaud, a déclaré le Marseillais à propos de l’échappée au sein de laquelle il a côtoyé le futur vainqueur Przemyslaw Niemiec, son dauphin José Gonçalves (qui, lui, a été repris par le peloton suite à un incident mécanique) et le Kazakh Nikita Stalnov. J’ai entendu que huit coureurs étaient à notre poursuite mais seulement deux (Adam Hansen et Lluis Mas) nous ont rejoints. A dix, on aurait eu plus de chances. Quand le peloton est revenu à quarante secondes, c’était cuit si on restait à quatre devant, mais Niemiec, seul, a résisté. Ç’aurait été bien pour moi de finir l’étape avec de l’avance sur le peloton…
C’est mon premier Tour de Turquie. J’étais seulement venu en vacances dans ce pays, en 2011, à Kemer (où sera jugée l’arrivée de la cinquième étape). Cette course est une transition entre le début de saison et les objectifs que nous avons en juin (Route du Sud), juillet (Tour d’Autriche) et août (les diverses courses en France). Nous avons eu de belles invitations à Paris-Nice et à La Flèche Wallonne, ça m’a permis de retrouver le rythme du World Tour après plusieurs années d’absence. Ici, je vais essayer de bien faire dans les étapes dures, surtout celle d’Elmali (6e étape), que j’ai vu à la télé mais que je ne connais pas. Je ne connais pas assez les côtes turques pour viser déjà le classement de la montagne ou le général mais c’est beau, après onze années pros, de découvrir des courses comme celle-ci après mes expériences à Taïwan (il a remporté le Tour de Taïwan 2014), en Chine, en Azerbaïdjan… On a une équipe complète en Turquie avec Aristi, Laborie et Pacher qui vont vite, Diaz et moi qui grimpons et Galta qui roule. On est ambitieux !"
Propos recueillis à Istanbul par Jean-François Quénet