Tour d'Italie - Tadej Pogacar, en Rose : «C'était l'un de mes rêves...»
Privé de victoire la veille par la surprise Jhonatan Narvaez (INEOS Grenadiers), Tadej Pogacar a rectifié le tir dimanche, en s'imposant au sommet du Sanctuaire d'Oropa (11,8 kms à 6,2 % de moyenne et une pente maximum à 14%), le juge de paix de la 2e étape du Tour d'Italie. Et pourtant le Slovène n'a pas été épargné par des incidents dans le final, victime d'une crevaison puis d'une chute dans un virage, en attendant sa voiture. Revenu dans le peloton en un rien de temps, il a profité du travail de ses coéquipiers et d'un dernier gros relais de son lieutenant Rafal Majka pour s'envoler à 4 kms du sommet de l'ultime ascension, rappelant le succès d'un certain Marco Pantani en 1999. Le leader d'UAE Team Emirates récupère le maillot rose de leader et rentre par la même occasion dans le cercle restreint des vainqueurs d'étape sur les trois Grands Tours. "C'était l'un de mes rêves après ma victoire d'étape sur le Tour", confie-t-il en zone mixte.
Vidéo - Tadej Pogacar s'empare du maillot rose dès la 2e étape
Sans surprise mais pas sans frayeur, Tadej Pogacar fait coup double au Sanctuaire d'Oropa sur la 2e étape du #GirodItalia ! Après avoir crevé et chuté au pied, le Slovène s'est facilement imposé et s'empare du Rose !
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) May 5, 2024
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"La chute ? Cela m'a troublé, mais ce n'est rien de grave"
Déjà vainqueur d'étape sur la Vuelta et sur le Tour dès 2020, il ne restait plus qu'un succès sur le Grand Tour italien à cocher. "C’était toujours dans ma tête. Peu de coureurs y sont parvenus et c’est quelque chose d’important dans le cyclisme. C’est donc génial", renchérit Pogacar. Son pépin mécanique et sa glissade au pied de la dernière montée ne l'ont pas déstabilisé. "J’étais assez calme. J’ai heurté un trou sur la route. La roue s’est cassée aussi, je pense. J’étais un peu confus, car je voulais m’arrêter avant le virage et non après. Dans la voiture, cependant, ils ont crié qu’il fallait le faire après. Cela m’a troublé, mais ce n’est rien de grave. L’équipe a fait du bon travail pour me faire revenir."
"C’était le rêve de prendre le rose... "
Il ajoute : "Le plan se situait entre 4,5 et 3,5 kilomètres. Je ne connais pas très bien la montée et mes coéquipiers non plus. Il est difficile de deviner où accélérer. Malgré tout, nous nous en sommes très bien sortis. Je voulais tester les jambes aujourd'hui (dimanche). C’était le rêve de prendre le rose. Maintenant, nous pouvons rouler un peu plus détendus avec l’équipe et essayer de rester en sécurité dans les sprints."