Étoile de Bessèges - Soren Waerenskjold : «Un peu dangereux et effrayant»

Ce jeudi se tenait la 2e étape entre Domessargues et Marguerittes (165,8 km). Au terme d'une étape chaotique marquée par la chute et l'abandon de Maxim Van Gils, ainsi qu'une chute dans le sprint final du coureur de Kern Pharma, Marc Brustenga, c'est Soren Waerenskjold, le Norvégien de la formation Uno-X Mobility, qui a devancé au sprint Arnaud Démare (Arkéa-B&B Hotels) et Paul Magnier (Soudal Quick-Step). Ce dernier, vainqueur de la 1re étape, conserve sa tunique de leader au classement général. Après l'arrivée, le vainqueur de cette 2e étape, Soren Waerenskjold, s'est exprimé au micro de nos confrères de DirectVelo, dans une interview d'après-course.
Vidéo - Revivez le final de cette 2e étape gagnée par Waerenskjold
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#EDB2025 Soren Waerenskjold frustre les Français et remporte la 2e étape de l'Étoile de Bessèges ! Le Norvégien domine Arnaud Démare et Paul Magnier lors d'un sprint marqué par la grosse chute d'un Kern Pharma.
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) February 6, 2025
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"C’était un peu chaotique..."
Le Norvégien de 24 ans n'avait plus levé les bras depuis un an, sa dernière victoire remontant à janvier 2024 sur l'AlUla Tour. "Je voulais vraiment m’imposer aujourd’hui pour montrer à ma copine que je peux gagner des courses de vélo. Je lui ai déjà montré par le passé, mais je voulais me prouver à moi-même, à elle et à tout le monde, que je pouvais encore gagner un sprint. Je n’avais pas un train pour m’emmener, mais je n’ai pas eu besoin de dépenser trop d’énergie pour aborder les 400 derniers mètres. J'ai donc simplement pris à gauche parce que je savais que c'était le meilleur côté, car le bitume n'était pas très bon. J'ai réussi à garder ma vitesse, c'était parfait. C’est dur d’entendre ce qui se passe derrière toi quand ça va vite.
C’était un peu dangereux et effrayant avec les routes étroites, je savais que je devais rester devant. Je sais que je peux gagner contre de bons sprinteurs, même si c’était un peu chaotique. C’était différent par rapport à d’autres sprints. Ça me donne de la confiance et je sais que je peux à nouveau gagner quand il y aura une arrivée de ce type. Je ne m'entraîne que deux ou trois fois par an au sprint, en dehors des courses. Je pense donc que j'ai les muscles et l'explosivité, peut-être que je deviendrai un bon sprinteur à l’avenir. Mais j'aimerais aussi rester un bon coureur de contre-la-montre, c'est amusant de pouvoir gagner de différentes manières", conclut Soren Waerenskjold après sa victoire au micro de nos confrères de DirectVelo.