Tour de France - Les coureurs Jumbo et UAE contrôlés 1h avant le départ
Juste une coincidence ? Au lendemain de l'écrasante domination de Jonas Vingegaard sur Tadej Pogacar sur le contre-la-montre entre Passy et Combloux, les bus de la Jumbo-Visma et d'UAE Team Emirates - leurs équipes respectives - ont reçu la visite de contrôleurs antidopage selon Wielerflits. Les coureurs des deux équipes ont ainsi dû subir une prise de sang supplémentaire environ une heure avant le départ de la 16e étape du Tour de France entre Saint-Gervais Mont-Blanc et Courchevel. "Je m'en réjouis", a indiqué Richard Plugge, manager général de l'écurie néerlandaise. "En fait, j'ai également beaucoup insisté sur ce point. Nous faisons ainsi un pas de plus dans la lutte contre le dopage. Jonas Vingegaard a subi pas moins de quatre contrôles sanguins au cours des dernières 48 heures. Nous sommes heureux de coopérer sur ce point", a-t-il précisé.
Vidéo - Richard Plugge après la démonstration de Vingegaard mardi
Prudhomme : "Le Maillot Jaune est testé tous les jours, les vélos aussi"
Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, a également réagi aux soupçons de dopage ce mercredi matin et donné quelques éclaiciseements sur le processus de ces contrôles. "Les questions ne sont absolument pas illégitimes sur les différents soupçons. C'est d'ailleurs ce que les deux champions ont dit lundi, lors de la journée de repos. Les contrôles sont faits par une agence indépendante, l'ITA, qui teste dans une cinquantaine de disciplines différentes, et c'est ce que nous souhaitions autrefois, lorsque nous étions englués dans des affaires. Le Maillot Jaune est testé tous les jours, les vélos aussi", a-t-il déclaré.
Christian Prudhomme a également rappelé que le contre-la-montre avait fait d'importantes avancées techniques depuis l'époque de Marco Pantani et Lance Armstrong. "Il y a eu de réels progrès depuis, notamment sur le matériel qui est un vrai sujet. Les progrès sont tels que nous nous interrogeons d'ailleurs sur le plan de la sécurité car ça va réellement trop vite dans les descentes", poursuit-il. Le patron du Tour a également mis en avant l'hygiène de vie irréprochable des coureurs. "Ce sont des moines soldats aujourd'hui. Ils se refusent le moindre écart, même en décembre, ça explique en partie les performances."