Route - Simon Yates : «Aujourd'hui, je suis très bien là et j'ai une liberté»
A l'inverse de tous les autres grands leaders du peloton international, qui reprennent la compétition en février ou mars, Simon Yates vit un début d'année chargé. En effet, après un Tour Down Under mitigé, qu'il a terminé à la 7e place, le Britannique s'est élancé ce mardi sur l'AlUla Tour. A l'occasion d'une interview accordée à nos confrères de FloBikes, le vainqueur de La Vuelta 2018 s'est exprimé sur l'actualité du cyclisme et comment le sport a été bouleversé ces dernières années. "Ça devient de plus en plus dur d'être compétitif, même sur les petites courses. Les 'super teams' (Visma | Lease a Bike, UAE Team Emirates..., ndlr) s'alignent sur des courses pas vraiment importantes avec un effectif capable de gagner un Grand Tour", déclare le coureur de la formation Jayco AlUla.
Vidéo - Simon Yates, au départ de l'AlUla Tour
"Je veux essayer de battre ces 'super teams'"
En 2023, Yates a prouvé qu’il était l’un des coureurs capables de défier ces grandes équipes, en terminant 4e et meilleur coureur non Jumbo-Visma ou UAE Team Emirates sur le Tour de France, mais il ne prend pas cela pour acquis à l’approche de 2024. "Il y a pas mal de gars qui se situent autour de ce niveau, et beaucoup de choses doivent s'aligner pour que cela se reproduise", a-t-il déclaré. "Mais j'ai encore faim. Je suis relativement vieux maintenant, je fais partie de cette équipe depuis 10 ans, donc je suis dans le cyclisme depuis longtemps maintenant, mais j'ai toujours faim de faire plus, de m'améliorer et de faire mieux. Je veux essayer de battre ces 'super teams' si je le peux, mais comme je l’ai dit, c’est très difficile d’y parvenir."
Quant à un possible transfert vers l'une de ces équipes, Simon Yates ne ferme pas la porte. "Je n'ai jamais eu l'opportunité de le faire jusqu'à présent. Je ne dirais jamais non à ça. Mais je suis aussi très bien là où je suis, j'ai une liberté que je n'aurais pas dans ces équipes."