Paris-Roubaix - Florian Dauphin : «Le premier Français... mais c'était horrible»

Faisant partie des 53 néophytes de cette 122e édition de Paris-Roubaix, le coureur de la formation TotalEnergies, Florian Dauphin (26 ans), a terminé 25e de l’Enfer du Nord, à 5 minutes et 41 secondes du vainqueur Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck). Ce dernier s’est imposé pour la troisième fois consécutive, devançant Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) et Mads Pedersen (Lidl-Trek). Premier Français à l’arrivée, Florian Dauphin s’est confié à notre micro de Cyclism'Actu sur sa toute première expérience sur les pavés de la reine des classiques.
Vidéo - Florian Dauphin, a notre micro de Cyclism'Actu !
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"Je suis fier de ma course..."
Après l’arrivée, le coureur de TotalEnergies affirme : "C’était mon premier Paris-Roubaix, ça a roulé à fond tout le temps avec le vent dans le dos, c’était horrible, je termine dans un état... Je suis plutôt agile sur le vélo, donc quand j’ai vu le premier secteur plein de boue, je me suis dit ‘ah ouais, pas mal !’. Je voyais plusieurs gars en difficulté, donc je me suis dit que ça pouvait m’avantager, mais au final, la plupart des secteurs étaient secs. La Trouée d’Arenberg, c’est horrible comme secteur. Il n’a rien à voir avec les autres : tu ne sais même pas où tu pédales. Je suis fier de ma course parce qu’avec le niveau et la vitesse qu’il y a maintenant, ça devient de plus en plus dur chaque année. Là, ça roulait à fond toute la journée. Quarante bornes avant le premier secteur, tout le monde frottait déjà pour se placer", explique-t-il.
"Pogi ? Je pense qu’il va revenir..."
"Aujourd’hui, il n’y a plus de moment de répit. On est tous partis en combinaison manches courtes, et la course est lancée dès le départ. Van der Poel est tellement fort techniquement, il a dû se balader. Je n’ai pas vu toute la course, mais je pense que c’est là-dessus qu’il a fait la différence. Franchement, Pogacar aurait pu gagner Paris-Roubaix. On peut crever, tomber... donc forcément, il avait ses chances. Il est tellement fort. Si tu le laisses partir, comme on l’a vu, il est très difficile à revoir. Je pense qu’il va revenir sur Paris-Roubaix dans les prochaines années", conclut Florian Dauphin a notre micro de Cyclism'Actu.