Paris 2024 - Michel Callot : «Il faut ramener plus de médaille d'or...»
Une médaille d'or et une d'argent en VTT grâce à Pauline Ferrand-Prévot et Victor Koretzky, Michel Callot et la fédération française de cyclisme peuvent être heureux de cette entame de Jeux Olympiques. Présent ce mardi face aux journalistes au camp de base des équipes de France de Cyclisme, dans les Yvelines, à quelques encablures du Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines, Michel Callot prévient : "Il faut ramener quelques médailles d'or en plus pour des Jeux réussis".
Vidéo - L'interview complète de Michel Callot au camp de base
"Je pense qu'on est qu'au début..."
L'équipe de France de cyclisme part bien...
Michel Callot : "Oui effectivement, je ne vais pas vous cacher que c'est quand même un gros soulagement. D'abord pour les athlètes, en particulier pour Pauline parce qu'on en attendait tellement pour elle... Mais également pour libérer tout le cyclisme français, on avait besoin de bien démarrer ces Jeux Olympiques. On savait que le calendrier de compétition nous était plutôt favorable avec le VTT venant très vite dans le programme. Mais encore fallait-il le traduire sur le terrain et c'est évidemment une énorme satisfaction tant avec Pauline qu'avec Victor le lendemain."
Cela donne un élan aux autres athlètes ?
"Oui, j'ai partagé la journée ici avec différents collectifs qui arrivent, qui viennent se mettre en place... Tout le monde à le sourire, tout le monde s'est arrêtés lundi, quelles que soient leurs activités, pour regarder les images de la course (de Victor Koretzky ndlr). Évidemment, ça donne envie quand on voit les réactions du public une fois qu'il y a les médailles, quand on voit tout ce qui arrive de bon aux athlètes médaillés, c'est un petit supplément d'âme. Tous ceux qui sont là savent qu'ils vont retrouver ce même public qui va les pousser. Je pense que cela a un impact beaucoup plus fort qu'il n'y paraît."
En tant de que président de la FFC, vous dîtes combien de médailles ?
"Je ne vais pas me risquer sur un pronostic mais je pense qu'on a fait un travail le plus sérieux possible, nos athlètes ont beaucoup beaucoup bossé. On sait qu'on a un potentiel de médailles et de victoires dans plusieurs disciplines du cyclisme. On verra exactement combien à la fin, mais je pense qu'on est qu'au début."
"Ramener des médailles... On le doit à la nation"
Être président de la FFC pendant les Jeux, ça représente quoi ?
"C'est un honneur énorme de pouvoir vivre ces Jeux en tant que président d'une fédération olympique aussi grande que la nôtre car seul l'athlétisme et la natation ont plus d'épreuves. C'est une vraie reponsabilité car on représente notre pays et je peux vous dire que ça libère beaucoup beaucoup de tensions quand on voit monter le drapeau tricolore et quand on entend la Marseillaise. Cela fait partie de ce que l'on doit à la nation et cela fait partie de l'engagement qu'on a quand on décide de se présenter pour être président de la fédération juste avant une Olympiade à domicile."
Il y a déjà deux médailles, quels seraient les Jeux Olympiques réussis ?
"Il faut rajouter quelques médailles d'or... Le reste, c'est ce qui va venir renforcer notre rang et la satisfaction de nos athlètes mais il faut qu'on ajoute quelques médailles d'or."
Il y a t-il un enjeu au niveau national, de montrer un peu les muscles ?
"Oui clairement, je suis un compétiteur. Toutes les médailles françaises me font extrêmement plaisir, je suis très heureux de les partager avec les collègues mais j'ai envie que dans cet ensemble-là, la fédération de cyclisme apporte sa contribution et pèse dans le bilan français à la fin des Jeux, c'est sûr."