Route - Mondiaux - Audrey Cordon-Ragot : «C'est dur de se sentir coupable...»
Audrey Cordon-Ragot rêvait assurément d'un adieu bien plus joyeux... Pour sa dernière avec le maillot de l'équipe de France sur les épaules, la Bretonne de 35 ans a vécu un véritable calvaire ce mercredi lors du relais mixte des Championnats du monde, une épreuve sur laquelle la France, médaillée d'argent l'année dernière en Écosse, a pris la quatrième place, derrière l'Australie, l'Allemagne et l'Italie. Clairement inférieure à ses coéquipières Juliette Labous et Cédrine Kerbaol, qui ont pu lâcher les chevaux une fois Cordon-Ragot lâchée et qui ont fait un final de folie, la coureuse de la Human Powered Health s'en voulait énormément après la course.
Vidéo - Les réactions des Français après le relais mixte
#Zurich2024 Deuxième l'an passé, la France n'obtient pas de médaille sur le relais mixte des Mondiaux. Elle échoue au pied du podium, au sommet duquel on retrouve l'Australie, sacrée pour 85 centièmes de seconde. À suivre sur https://t.co/hItDtvxPXA pic.twitter.com/jn1PNpEweM
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) September 25, 2024
"Je m'excuse auprès de l'équipe car c'est clairement de ma faute"
"J'étais dans un jour très, très, très sans. J'ai été dans le dur d'entrée de jeu, ça roulait trop vite pour moi... Je me sens coupable de cette quatrième place car la tactique, c'était de ne pas rouler à bloc dans la première bosse pour que je puisse ensuite emmener sur l'équipe sur les parties qui me convenaient mieux, mais j'en étais incapable aujourd'hui (mercredi). J'aurais dû leur dire plus tôt que j'étais vraiment mal et d'y aller sans moi... Je m'en veux vraiment, sortir comme ça, c'est un peu dur. Je voulais vraiment bien faire pour ma dernière en équipe de France, et peut-être que je me suis mis une pression supplémentaire, je ne sais pas. En tout cas, je m'excuse auprès de l'équipe car c'est clairement de ma faute. C'est dur de se sentir coupable comme ça", conclut la future retraitée, extrêmement marquée et qui avait les larmes aux yeux à la fin de l'interview.