Milan-Turin - Michel Hessmann va faire son retour après sa suspension pour dopage

C'est enfin l'heure de la "libération" et de la reprise pour Michel Hessmann ! Le jeune Allemand de 23 ans a en effet purgé sa suspension pour dopage (contrôlé positif à un diurétique en juin 2023 suite à un test effectué hors compétition) qui a pris fin le 14 mars 2025 et peut donc officiellement recourir avec sa nouvelle équipe Movistar, qu'il a rejoint à la mi-janvier. Après 19 longs mois sans courir - il n'a plus épinglé un dossard depuis le 6 août 2023 - le prometteur troisième du Tour de l'Avenir 2022 va donc enfin retrouver la compétition... et sa première course depuis plus d'un et demi sera Milan-Turin, mercredi !
Vidéo - Hessmann avait brillé sur le Tour de l'Avenir 2022
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??⛪️ #MilanoTorino
— Movistar Team (@Movistar_Team) March 17, 2025
? La clásica más antigua del mundo nos espera este 19 de marzo, con un final icónico en Superga.
? RECORRIDO | 174 KM
? Rho → Superga
? Primera parte llana
⛰️ Final exigente con doble ascenso a Superga
Ⓜ️ Line up:
?? Davide Formolo
?? Michel Hessman ?… pic.twitter.com/mQgkHTnSox
La compo Movistar pour Milan-Turin
Si l'on ne connaît pas encore son programme, l'ancien coureur de l'équipe Visma va donc faire ses débuts avec la formation espagnole sur la classique italienne ce mercredi 19 mars. Pour cette 106e édition, les organisateurs ont décidé de revenir au parcours classique et son arrivée à Superga (4,9km à 9,1%). L'Allemand se mettra notamment au service des grimpeurs Davide Formolo et Einer Rubio, Lorenzo Milesi, Manlio Moro, Diego Pescador et Natnael Tesfazion complétant la sélection ibérique dévoilée ce lundi.
Pour rappel, c'est en août 2024 que "l'affaire Hessmann" avait rendu son verdict définitif. Contrôlé positif à un diurétique en juin 2023 suite à un test effectué hors compétition - une infime quantité de chlortalidone avait été retrouvée dans ses urines, la thèse de la contamination médicamenteuse a été retenue - le coureur allemand de 23 ans, après une très longue procédure et après avoir évité le délit pénal, avait été suspendu quatre mois par l'Agence antidopage nationale allemande (NADA) au début de l'été, avec un effet rétroactif de trois mois. Cette sanction n'avait pas été du goût de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui avait fait appel et ainsi relancé le dossier... pour la condamnation que l'on connaît.