Route - Laurence Pithie : «Milan-Sanremo et Paris-Roubaix, tout est possible»

"Quand Pogacar et Van der Poel attaquent..."

"Je travaille sur mes points faibles pour pouvoir conclure dans les grandes courses dès 2025", explique-t-il à nos confrères de Sporza. "J’ai remarqué que je manquais encore d’endurance pour me battre dans la dernière heure des grandes classiques. En regardant les courses, j’ai réalisé que je gaspillais souvent de l’énergie inutilement par excès d’enthousiasme et de précipitation."

Au sein de son équipe, Pithie affiche clairement ses ambitions, rêvant même de victoires sur un Monument. "Paris-Roubaix et Milan-Sanremo sont, je ne dirais pas plus faciles, mais plus réalistes à gagner que le Tour des Flandres. Quand Pogacar et Van der Poel attaquent sur le Ronde, c’est très difficile de suivre. Mais dans ces deux autres monuments, il y a des opportunités", affirme-t-il. "La saison dernière, à Sanremo, j’ai raté de peu la bascule avec le groupe des favoris au sommet du Poggio. Cette fois, je veux rester avec les meilleurs. Si cela se termine au sprint, tout peut se passer. Quant à Paris-Roubaix, c'est une course où tout peut arriver, comme la crevaison de Wout van Aert en 2023. Mon objectif est de suivre les favoris le plus longtemps possible dans l'Enfer du Nord. Dire que je peux battre Wout et Mathieu serait un excès de confiance, mais je vais aborder ces courses avec un esprit ouvert et tout donner."

Pithie débutera sa saison au Tour Down Under avant de partir s'entraîner en altitude. Il entamera ensuite sa campagne printanière à Milan-Sanremo et la conclura à Paris-Roubaix.

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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) December 16, 2024