Ligue des Champions - Mathilde Gros : «Cette piste... j'aime et je déteste»
La Champions League sur piste, qui débute à domicile ce samedi 23 novembre au Vélodrome National à Saint-Quentin-en-Yvelines, est l'occasion pour la Française de 25 ans de se racheter après les derniers Jeux Olympiques qui ont eu lieu sur cette même piste. Lors de la conférence de presse orchestrée par notre confrère Louis-Pierre Frileux, la vainqueure de la Ligue Sprint en 2022, Mathilde Gros évoque ses ambitions sur cette Track Champions League 2024 et déclare sa flamme pour cette piste où elle s'entraîne depuis 2017.
Vidéo - Mathilde Gros, avant la Ligue des Champions sur piste
Ligue des Champions - La 4e UCI Track Champions League débute ce samedi soir #UCITCL #Track #Piste #TCL2024 #Gros #France https://t.co/kIbveBLmxx
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) November 23, 2024
"L'ambition est de faire course après course, ça va être très intense"
Dans cette conférence de presse, Mathilde Gros déclare : "Franchement, j'ai hâte parce que je n'ai pas pu la faire l'année dernière et puis l'année d'avant, je l'avais gagnée. Donc franchement, en plus commencer avec le premier round à la maison, je trouve ça vraiment sympa pour les cyclistes français et le public français. Donc oui, j'ai hâte de retrouver ces sensations de la Track Champions League. L'ambition est de faire course après course, ça va être très intense, ça va être de continuer à retrouver du plaisir, d'être proche du public, d'essayer de donner mon maximum à chaque course pour prendre des points et des places. Et après, on verra au fur et à mesure des rounds, mais le but, ça va être d'aller le plus loin possible à chaque fois. Ça va être des sacrés combats parce que, comme chaque année, il y a du beau monde, mais c'est ce qui motive aussi et c'est ce qui est sympa pour continuer cette année 2024."
Cette piste ? Je l'aime, c'est une évidence, parce que depuis 2017, je m'entraîne dessus au quotidien. Je sais comment je m'entraîne, comment certaines fois je peux la détester quand je ne suis pas bien, mais pour moi, ça restera le plus beau souvenir de ma carrière pour l'instant : ce titre de championne du monde sur cette piste à domicile, à la maison. Franchement, ce titre, il était attendu par beaucoup de personnes et c'est vrai que je me dis à chaque fois qu'heureusement que je n'ai pas été sacrée championne du monde en 2020 ou 2021 sur d'autres vélodromes. Ça devait se faire et l'histoire est belle. Malheureusement, elle aurait été encore plus belle si j'avais été sacrée championne olympique, mais bon, on ne peut pas tout avoir, c'est comme ça, c'était écrit. En tout cas, j'adore ce vélodrome, c'est le plus beau du monde, les étrangers le disent. Quand ils viennent à Saint-Quentin-en-Yvelines, ils sont trop contents. Beaucoup voulaient faire des stages avant les Jeux, ils le savent, la piste est belle. On a de la chance d'avoir un bel outil comme ça en France," conclut la Française de 25 ans.