À travers la Flandre - Une course disputée sous l'émotion

Vidéo - À travers la Flandre 2015 - La victoire de Jelle Wallays

Après les attaques terroristes qui ont touché la ville de Bruxelles mardi, les directeurs sportifs des équipes présentes sur À travers la Flandre se sont réunis à la veille de la course. La réunion, qui devait être une simple routine, a été effectuée sous une forte émotion. L'annulation de la course a d'abord été annoncée, avant que les organisateurs confirment qu'elle aura bel et bien lieu. Les directeurs sportifs ont tenu compte de la décision, mais auraient été compréhensifs en cas d'annulation. Le directeur sportif d'Etixx-QuickStep, Wilfried Peeters, a ainsi dit à Cyclingnews : "Je pense que ce n'est pas ma décision, c'est celle du gouvernement. S'ils disent que nous sommes en sécurité, alors la course peut avoir lieu et s'il y a trop de risques, alors je suis d'accord avec cette décision. Je pense que ce qui est arrivé aujourd'hui est plus important que les coureurs". Le manager de Trek-Segafredo a aussi réagi sur le site anglais : "Ce qui est arrivé aux personnes à Bruxelles est un million de fois pire que l'annulation d'une course". L'inquiétude demeure cependant quant aux classiques belges, qui vont se tenir ces prochaines semaines. Allan Peiper, directeur de la performance de l'équipe BMC, précise : "Je pense qu'il est trop tôt pour commencer à penser à combien de courses seront annulées. Nous devons le prendre au jour le jour. [...] Nous avons juste à attendre et voir ce que disent les autorités et le prendre comme ça vient. [...] Ce ne sera pas un problème majeur si une course est annulée". Le directeur de course a d'ores et déjà annoncé que les cérémonies protocolaires seront plus sobres que prévu et qu'une minute de silence sera observée avant le départ. Il a garanti également la sécurité du peloton et des fans sur toute la course. Certaines équipes prendront néanmoins le départ avec un effectif réduit. C'est le cas par exemple de Movistar, qui n'alignera que quatre coureurs au départ. Tony Martin, lui aussi au départ, est finalement arrivé lundi et a pu éviter le pire. L'équipe Giant-Alpecin, elle, pourrait tout simplement ne pas disputer l'épreuve, en raison des déplacements de ses coureurs.