Wout Van Aert, déterminé : «Je suis là pour gagner»

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Wout Van Aert va, à 29 ans, pour la première fois de sa carrière, participer à un autre Grand Tour que le Tour de France. En effet, le Belge de la Visma | Lease a Bike va prendre le départ de La Vuelta (17 août au 8 septembre) ce samedi à Lisbonne. Malgré un été déjà chargé avec le Tour de France et les Jeux olympiques, Van Aert veut profiter de son état de forme et briller sur les routes ibériques. En conférence de presse, en compagnie du tenant du titre Sepp Kuss, le natif d'Herentals a affiché son ambition claire de "gagner une étape".

"La médaille olympique m’a donné un boost"

"On a déjà analysé la course. Sur la première semaine, les étapes 2,3 et 5 me conviennent bien, on devrait être capables de contrôler la course puis d’arriver au sprint. Ce sont des étapes qui sont dans ma tête", confie Van Aert.

Une victoire précoce, sous les yeux de sa famille qui sera présente, qui lui permettrait de viser autre chose et d’élargir son champ de vision : "Pourquoi ne pas viser le maillot vert de meilleur sprinteur ?" Au fil des questions, on le sent de plus en plus détendu. Concentré, focalisé sur ses objectifs mais rassuré par son état de forme récent : "La médaille olympique m’a donné un boost. Oui, spécialement pour les chronos à venir. Je me sens plus confiant qu’avant les Jeux. Samedi, Tarling sera favori par rapport à moi parce que c’est quasiment que du plat, mais je veux tenter ma chance."

"Je prendrai toutes les opportunités qui s’offrent à moi"

Tenter sa chance et peaufiner, au mieux, sa forme avant les Mondiaux. Même s’il confie ne pas y penser et ne pas voir cette Vuelta comme une préparation grandeur nature avant les championnats du monde : "Ce n’est pas mon plan. Je suis là pour faire des résultats et pour aider les gars du général. La course des Mondiaux est très difficile cette année, j’espère pouvoir y aller et avoir une petite chance… mais voilà, ça sera une petite chance. Donc, je prendrai toutes les opportunités qui s’offrent à moi dans cette Vuelta."

Cap donc sur La Vuelta. Et s’il avoue avoir analysé les premières étapes, Van Aert avoue ne pas avoir jeté d’œil aux montées les plus périlleuses : "L’ascension que je redoute le plus ? J’en ai aucune idée", rigole-t-il. "C’est ma 1ère Vuelta, en tout cas, à la télévision, elles ont toutes l’air horribles. Je vous confirmerai ça."