Vercher : «Ça fait chier... mais c'est un super résultat»

Mattéo Vercher (TotalEnergies) est passé tout proche d'un succès incroyable sur la 18e étape du Tour de France. Le Français de 23 ans a terminé 2e, battu au sprint par Victor Campenaerts (Lotto Dstny). Vercher, presque inconnu du grand public, a réussi à suivre la bonne roue quand la course se décantait. Accompagné du Belge et de Michal Kwiatkowski (INEOS Grenadiers), Vercher a joué la victoire d'étape. À 800 mètres de la ligne, le coureur de TotalEnergies a tenté une attaque en facteur mais le Polonais était à l'affût. Malgré cette attaque, Vercher a puisé dans ses dernières forces pour lancer son sprint, mais il n'a pas pu résister à Campenaerts. 

"J'ai explosé dans un col à mi-étape"

Quelques heures avant de jouer la gagne, durant le départ fictif, Vercher est tombé : "La chute dans le fictif, j'ai pris une barrière bêtement mais bon rien de bien grave, juste un cuissard arraché." Le Français est ensuite revenu sur sa journée : "On avait pour objectif de mettre des coureurs à l'avant car c'est sûrement la dernière pour des échappées. On a bataillé et on était 4 devants sur 30, l'équipe la plus représentée. Ensuite, on a essayé de jouer collectivement, je ne pense pas que c'était à mon tour d'aller devant mais au final on a joué comme ça. J'ai explosé dans un col à mi-étape et je voulais m'accrocher pour faire le boulot, je ne pensais vraiment pas que ça allait être pour moi." 

Le Français a également expliqué le moment où il part devant en compagnie de Kwiatkowski et de Campenearts : "En fait, quand je prends mon relais au pied de la bosse parce qu'on était piégé et je pensais me relever. Après, je me suis mis dans les roues en essayant de tenir jusqu'au haut de la bosse et pour moi, ma course était finie. J'ai vu Victor Campenaerts attaquer donc j'ai pris sa roue puis rideau. J'étais très surpris d'être devant, et une fois qu'on est revenus, on s'est mis d'accord pour ne pas s'attaquer."