Valentin Madouas, 27e jeudi : «J'étais complètement nul...»

Toujours un état d'esprit irréprochable et offensif mais pas de gros résultat ni de victoire au bout pour l'équipe Groupama-FDJ sur ce Tour de France. Encore très active ce jeudi pour former l'échappée de cette 18e étape, la formation dirigée par Marc Madiot a placé Valentin Madouas et Quentin Pacher au sein du gros groupe qui a pris le large et pu se jouer la gagne vers Barcelonnette. Sur le papier deux très bonnes cartes pour espérer jouer quelque chose sur ce parcours vallonné. Mais il en a encore une fois manqué un peu physiquement pour pouvoir se mêler à la lutte, Pacher et Madouas se classant respectivement 12e et 27e à l'arrivée. Un résultat décevant sur lequel le Breton est revenu après la ligne.

"Il y a bien sûr de la déception, mais..."

"Je pense que c’était ma pire journée du Tour au niveau des sensations. Je me suis retrouvé devant en ayant flairé le bon coup, et j’ai même pété un peu du groupe après avoir pris un coup de chaud dans la première bosse. Ça s’est joué à des détails. Avec un tel groupe, ça allait forcément être tactique et il fallait flairer les bons coups. Il y a bien sûr de la déception, mais j’étais vraiment dans une journée très compliquée aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi. J’avais peut-être mal récupéré d’hier", a tenté d'expliquer l'ex-champion de France, lucide sur sa performance du jour.

"En tout cas, j’étais complètement nul. Ça a été un chemin de croix toute la journée, j’étais à l’arrache dans toutes les bosses. On s’est battus avec la tête pour essayer de se rapprocher car on ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans le vélo. Il fallait continuer à y croire, on a donné tout ce qu’on avait, mais toutes les attaques qu’on a pu faire depuis le début du Tour ont peut-être pesé un peu dans ce final. De toute façon, on se doit de retenter, et on ne sait pas ce qui peut arriver. L’étape d’aujourd’hui nous correspondait mieux sur le papier, mais on verra ces prochains jours", a conclu Valentin Madouas.