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Tadej Pogacar : «Visma voulait l'étape... mais je l'ai prise»

Tour de France
Mis à jour le par Jeremy LAFONT
Photos : @Cyclism'Actu / @Cyclism'Actu.net

Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) est intouchable sur ce Tour de France. L'ogre slovène a remporté la 19e étape ce vendredi au sommet d'Isola 2 000, sa 4e victoire cette année sur le Tour. La formation UAE Team Emirates a contrôlé toute la journée afin de permettre à Pogacar de jouer la gagne. Malgré les 4 minutes d'avance des échappées au pied d'Isola 2 000, le double vainqueur du Tour de France a pu revenir en attaquant à 9 kilomètres de l'arrivée. Ni Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike), ni Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) n'a été en mesure de suivre l'accélération du Maillot Jaune. Sur la ligne d'arrivée, Pogacar a récupéré 1 minute et 42 secondes à ses rivaux. 

La réaction de Tadej Pogacar après sa victoire

 

"En fait Visma voulait l'étape, mais c'est moi qui l'ai prise"

Tadej Pogacar a déclaré après l'arrivée qu'il voulait courir exactement comme il l'a fait ce vendredi : "Oui, je voulais durcir la course, c'est l'étape reine du Tour. Je ne le savais pas mais maintenant je peux le confirmer, la Bonette ça fait peur, c'est très dur. Maintenant, je suis très heureux, on s'est beaucoup entraîné entre le Giro et le Tour de France, ce n'était pas des journées faciles car il fallait aller dans ses ascensions tous les jours. Je connaissais très bien les ascensions.  Quand on était au camp d'entraînement, j'avais dit à mes équipiers qu'il faudrait courir exactement comme on l'a fait aujourd'hui, c'était 100 % parfait."

Pogacar a reconnu avoir eu peur que Vingegaard attaque dans la Bonette : "Avec Wilco Kelderman et Matteo Jorgenson dans l'échappée, je pensais et j'avais peur que Jonas (Vingegaard) tente quelque chose dans la Cime de la Bonette donc on a roulé vite. Mais en fait, leur objectif est de gagner l'étape aujourd'hui, sauf que c'est moi qui l'ai prise (rires). Je n'avais plus trop d'énergie dans les derniers kilomètres, quand j'ai rattrapé Carapaz puis Simon Yates, j'étais à la limite. Mais Mattéo (Jorgenson) perdait du temps donc quand j'ai vu que ça allait moins bien pour lui, j'ai essayé de le passer avec de la vitesse. J'ai tué mes jambes à ce moment-là, donc je me retournais parce que je pensais qu'il pouvait revenir. Il était très fort, chapeau à Mattéo et à tout ce qui était dans l'échappée aujourd'hui."

Publié le par Jeremy LAFONT

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