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Tadej Pogacar : «Nous sommes à peu près à égalité.. »

Tour de France
Mis à jour le par Titouan LABOURIE
Photo : @LeTour

Comme le dit Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), il a "des c***lles", ça c'est évident, mais les jambes n'ont peut-être pas suivies aussi bien qu'il l'espérait ce mercredi sur la 11e étape du Tour de France. En effet, Tadej Pogacar et son équipe UAE Team Emirates se sont lancés dans une offensive de grande envergure, qui n'a finalement pas été payante. Alors que l'on pensait qu'il avait fait le plus dur en distançant tous ses adversaires à plus de 30 kilomètres de l'arrivée dans le Pas de Peyrol, le Slovène s'est finalement fait reprendre par Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike)... avant même de se faire battre au sprint par le Danois, une première ! Son objectif était d'écraser le Tour sur cette 11e étape, il a finalement perdu une seconde au jeu des bonifications.

La réaction de Pogacar après cette 11e étape

 

"Je ne pense pas avoir perdu la bataille psychologique"

A l'arrivée, Tadej Pogacar n'avait pourtant pas ce sentiment d'échec. "Ce fut une très bonne journée. Mon équipe a fait un excellent travail. Je me sentais bien dans le Puy Mary et j'ai essayé d'attaquer sur une longue distance", déclare-t-il. "Je me sentais également bien dans la descente, jusqu'à ce que mon vélo glisse et se mette sur le côté. J'ai perdu un peu de confiance à ce moment-là et je pense que j'ai dépensé trop d'énergie dans les kilomètres suivants en direction du col de Pertus. Jonas a fait un grand effort pour revenir sur moi, prouvant qu'il est en pleine forme. J'ai attendu un peu car je voulais sprinter et m'assurer les secondes de bonification au sommet. Ensuite, je savais que la dernière montée n'était pas assez dure pour lancer une nouvelle attaque, alors j'ai attendu le sprint final. J'ai fait une petite erreur, car je ne m'attendais pas à ce genre d'arrivée et je ne connaissais pas les dernières centaines de mètres. Je ne m'attendais pas non plus à un sprint aussi fort de la part de Jonas."

"Je ne pense pas avoir perdu la bataille psychologique", poursuit le Slovène. "Je l'ai battu dans la première montée, puis il est revenu dans la deuxième. Nous sommes à peu près à égalité. Maintenant, tout ce dont j'ai besoin, c'est de maintenir cet écart solide jusqu'aux Pyrénées. Les ascensions y seront très différentes et plus adaptées aux efforts que j'ai fournis à l'entraînement pour préparer le Tour de France. Ce sera une bataille serrée. Je suis sûr que personne n'a plus de doutes sur la forme de Jonas. Et nous ne pouvons pas oublier Remco et Primoz. Même s'ils ont perdu du temps aujourd'hui, ils seront là."

Publié le par Titouan LABOURIE

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