Remco Evenepoel : «Pogacar, j'ai essayé d'y aller mais...»

Premier test en montagne plus que réussi pour Remco Evenepoel sur ce Tour de France ! Le Belge avait annoncé vouloir limiter la casse et "survivre" dans le col du Galibier, véritable juge de paix de cette 4e étape mardi qui ramenait les coureurs sur le sol français. Mission accomplie pour le leader de la Soudal Quick-Step, qui a pris la 2e place à Valloire, son premier podium sur la Grande Boucle, à 35 secondes d'un Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) intouchable et nouveau maillot Jaune. Pas si du Slovène et de Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) lorsque les deux grands favoris ont âché les chevaux sur le sommet, Evenepoel a ensuite un peu souffert dans la première partie de la descente, très rapide, avant de revenir en force dans le groupe de contre dans les derniers kilomètres, beaucoup plus roulants.

"On va se battre jusqu’à Nice et en tout cas, tout va bien et je m’amuse"

Grattant même quelques bonifs grâce à sa vitesse au sprint, le maillot blanc occupe désormais la 2e place du général à 45" de Pogacar, de très bon augure alors qu'il doit encore monter en puissance et que le premier chrono se profile. Après l'arrivée, Remco Evenepoel est revenu sur cette première bataille plus que satisfaisante pour lui. "J'avais des bonnes jambes, c'est une bonne étape pour moi et l'équipe aujourd'hui. L'attaque de Pogacar était assez sévère, on connaît ses qualités, c'est toujours explosif quand il attaque. J'ai essayé d'y aller mais je n'avais pas la même vitesse que lui, ni que Jonas (Vingegaard). J'ai fait quelques erreurs dans le début de la descente, avec la route mouillée. J'ai pris des risques pour revenir sur Jonas, et je l'ai presque payé cash, j'ai glissé 2/3 fois. J'ai perdu un peu confiance pour la suite. Mais je suis rentré, et j'ai fait un bon sprint pour la 2e place. J'ai essayé", a-t-il expliqué.

"Je savais qu’il fallait que je sois prêt pour cette étape, je ne suis peut-être pas à 100 % mais c’est vraiment un bon départ. Je me suis dit que je visais un Top 5, alors terminer 2e d’une étape de montagne du Tour et me classer 2e du général, cela veut dire que je suis sur le bon chemin… mais il est long. Quant à la victoire finale, la course est encore longue, Tadej peut avoir un jour sans, et de toute façon je préfère me concentrer sur ce que je suis capable de faire avec mon équipe. On va se battre jusqu’à Nice et en tout cas, tout va bien et je m’amuse", a conclu Remco Evenepoel.