Quentin Pacher sur le podium : «C'était la gagne ou rien...»

Quatre ans après sa quatrième place à Sarran, Quentin Pacher a amélioré son meilleur résultat sur une étape du Tour de France. Le Girondin a en effet pris la troisième place de la 2e étape ce dimanche, seulement devancé à Bologne par son compatriote Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels), vainqueur en solitaire, et le Norvégien Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility). Arrivé pour le podium avec Cristian Rodriguez (Arkéa-B&B Hotels), Harold Tejada (Astana Qazaqstan Team) et Nelson Oliveira (Movistar Team), le coureur de la Groupama-FDJ a fait parler sa pointe de vitesse pour prendre le dessus sur ses adversaires, mais cette troisième place, aussi belle soit-elle, reste malgré tout décevante pour celui qui voulait lever les bras.

"La condition physique est là, il faut maintenant en faire quelque chose"

"C'était la gagne ou rien. Je suis monté assez vite dans le premier passage de la Basilique. En raison de la présence des deux Arkéa-B&B Hotels et d’un groupe assez conséquent, je craignais un peu la période de transition entre les deux ascensions. Je préférais faire une première sélection et me retrouver dans un petit groupe qui collabore. Ce que j’avais prévu s’est produit. Dans la portion de transition, ça a commencé à se regarder, puis ça a attaqué et on s'est fait piéger. On est rentré sur les deux qui ont cédé, mais Kevin (Vauquelin) était trop fort. La condition physique est là, il faut maintenant en faire quelque chose. Il faut faire des choix pendant la course. Parfois on fait les bons, parfois des moins bons. J'ai fait les bons au début, puis je n’ai pas fait le bon un petit instant et ça m’a condamné", déclare Quentin Pacher dans un communiqué de presse diffusé par la Groupama-FDJ.

Frédéric Guesdon : "Physiquement, je pense qu’il (Pacher) était capable d’encore mieux"

Son directeur sportif Frédéric Guesdon a également livré son analyse de cette 2e étape du Tour de France et de la performance de son coureur. "À l’avant, ils se sont tout le temps bien entendus. Ils ont compris qu’il fallait s’entendre pour aller au bout et ils ont bien géré. On a assez vite compris que c’était fini quand c’est parti dans la transition des deux bosses. Ils se sont bien entendus devant, et avec 30 secondes de retard au pied de la dernière difficulté sur un coureur comme Vauquelin, on savait que ça allait être difficile de rentrer. Physiquement, je pense qu’il était capable d’encore mieux. Troisième d’une étape du Tour, c’est une bonne place, mais on n’aura peut-être pas souvent de telles opportunités, donc on est forcément un peu déçus quand on manque la gagne", conclut le Breton.